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 presque  seinljlables  ¿i celles  de  l'extérieur,  et  qui  poiirraieiu  
 bien  servir  aussi  à  la  respiration  (i).  I^eur estomac  est petit,  et  
 il  n'y  a  que  deux  appendices  à  leur  pylore,  mais  leur  intestin  
 est  très  long;  lisent  une vessie  natatoire  médiocre  et  à  parois  
 épaisses.  
 L E S  OSPMROMÎÎNIÎS  
 (  O S P H H O M E X U S .  Coniniei's.  )  
 (l'I,  7J. fi... ,.)  
 Ont  tous  les caractères  des polyacanthes;  mais leur  chanfrein  
 est  un  peu  concave;  leur  anale  occupe  plus  d'espaces  que  la  
 dorsale,  comme  dans  les  macropodes;  une  très  fine  dentelure  
 s'aperçoit  à  leurs  sous-orbitaires,  et  au  bas  de  leur  préoperoule  
 ;  le  premier  rayon  mou  de  leurs  ventrales  est  très  prolongé. 
   On  compte  six  rayons  à  leurs  ouïes.  I.,eur  corps  est  très  
 comprimé.  
 laie  espèce de ce fjenre, orif^inaire lio la  Chine,  
 Le  GOlIîAiVr  [Osp/ir.  ulfax.  Commcrs.)  i.acép.  III.  m.  2.  
 Devient aussi grande  que le hirbol,  el passe encore pour  plus  savoureuse. 
   Elle  a  été  introduite  dans  les étangs  de  rile-dc-Fi-ance,  où  clic  
 [i)  On  ti en  connail  (¡irumr  L-spórc  (tos  
 M  ol 11 í| 11 es  ( Udo  s loma  Tcmmtiilnì.,  N. ;  <| ii<!  
 noiis  décrirons ampleiiìcni  ilan.s  noli'c  Iclilyologic. 
   
 {vi)  Ci; nom  vieni  d'ía'js'.aai  (olfarin)  , et  
 a  ¿le  ininginú  par  Commi'r.<oii,  parro ijti'Ü  
 rroynit  qtiü  Irs  plinrjngiciis  ra>frn<-nx  (jui  
 se  voiciil  dans  ce  poissoit,  coinnic  dans  
 losaitlies di! mic  ratnille, poiivai<'nl Olrc  
 des orgiines de l'odoriil, itne espèce d'elliitioïile. 
   
 n.  VOsifItromèiie.gnI., Lm c|),, .Srn/v/.t  
 ¿'oHm,  F..rsk.,  ilVsl (jn'nnft fiirelle; nuiis  
 non.s avons Jcn.x pspopos noincHIcs do vrais  
 iiplii'rniiènus;  Ojiln\iioialiisK\  vitlc.tiiA,  N.  
 A C A N T I I O I ' T I Î R Y G I E N S .  1 () 1  
 se propage  très bien  ; et on l'a  portée depuis peu  à Cayenne.  On dit cpie  
 la  femelle  se  creuse  dans  le  sable  une  Cosselte  pour  y  déposer  ses  
 oeufs.  
 L E S  TRICHOPODES  
 Diffèrent des  ospliromènes,  par  un  chanfrein  plus  convexe,  
 et une  dorsale  moins étendue en  longueur;  en  outre  il n ' y  a  que  
 quatre  rayons  à  leurs  ouïes.  Le  premier  rayon  mou  de  leurs  
 ventrales  aussi  très  allongé..  
 On  n'en  connail  qu'une  petite  espèce  des Moluques, marquée  d'une  
 tache noire  sur  le côté. (!)  
 L E S  SPIROBRANCHES  
 ( S P I R O B R A N C H U S .  Nob.)  
 Ont  les  formes  de  Tañabas;  mais  point  de  dentelures  aux  
 pièces  operculaires,  et  l'opercule  seulement  terminé  par  deux  
 pointes  : il  y  a  luie  série  de  dents  à  leurs  palatins.  
 On n'en  connaît  qu'un  [Spirobrajichus  oapcnsis  Nob.),  qui  est un  très  
 petit poisson  d'eau  douce du  cap de Bonne-Espérance.  
 (1)  Cesi  le  Labrus  trichopterus,  G mei-  ,  
 Pall.,Spie!, v n r  cab.,  p.  45,  lü  Trichoplcriis  
 Pnllnsii,  Shaw.,  IV,  pari.  I I ,  p.  392  ,  
 le  Trichogaster  trichoptems,  Í5I.  Scl in. ,  ie  
 Trtchopode  trickoptèrc,  Laróp.  
 JS\  n.  Le  Trichopode  menlonnier,  Lacép.,  
 ou  Trichopode  satyre,  Shaw.,vol.  IV,  
 p a r t .  II,  p,  391,  ne  repose  que  sur  nue  
 mauvaise  figure  du  Gourami.  
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