Oii passe ainsi par degrés à des poissons que l'on pourrait
r é u n i r sous le nom commun de
VOMER,
(Pl. 58, 59.)
Et qui sont de plus en plus comprimés et élevés , où Tarm
u r e de la ligne latérale s'affaiblit successivement, dont la
p e a u devient fine, satinée, sans écailles apparentes, qui n'ont
q u e des dents en velours ras, et qui se distinguent entre eux
p a r divers prolongemens de quelques -unes de leurs nageoires.
Linnoeus et Bloch les rangeaient dans le genre ZECS , mais
avec peu de propr iété. Nous les divisons comme il suit :
LES OLISTES
(OLISTUS. N.)
(Pl. 58, lig. I,)
Diffèrent des cilules, eu ce que les rayons mitoyens de leur seconde
dorsale ne sont pas branchus, mais seulement articulés, et qu'ils se prolongent
en longs filamens. (1)
M, Il '
ACANÏHOPTÉRYGIEMS. "S
LES SCYRES
(SCYRIS. N.)
(Pl. 58, fig. a.)
Ont les mêmes filamens et à-peu-près la même forme ; mais les épines,
qui devraient former leur première dorsale, sont entièrement cachées
dans le bord de la seconde. Leurs ventrales sont courtes. (1)
LES BLEPHARIS Ctiv.
(Pl. 58, fig. î.)
Ont de longs filamens à leur deuxième dorsale, et à leur anale; leurs
ventrales sont très prolongées, et les épines de la première sont courtes,
et percent à peine la peau (2). Leur corps est élevé. Leur profil n'a qu'une
inclinaison ordinaire.
LES GALS Cuv.
(Pl. 59, fig. I.)
Ont le profil plus vertical que les blepharis, mais offrent du reste les
mêmes caractères. (3)
( 0 Le Gai d'Jlexamiroe, Geoffr., Eg.,
poiss., XXII, a.
(a) Zutts ciliarli, 1ÌI., 196 ;
Zens suior, N., le cordonnier de la Mar-
(3) Zeus gallas, L., BU, ou Gurrak
parah, Riissel, 57 ;
Le petit Gai; eliewoola-parah, id., 58.