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 le  bord  de  la  mâeiioire  supérieure,  et  a  derrière  lui  le  
 maxillaire nommé coiumunéuient  os  labial ou  mystace  
 une  arcade  palatine  composée  du  palatin,  des deux  apophyses  
 ptérygoîdes,  du  jugal,  de  la  caisse  et  de  l'écailleux, 
   fait,  comme  dans  les  oiseaux  et  dans  les  serpens,  
 ime  sorte  de  mâchoire  intérieure,  et  fournit  en  arrière  
 l'articulation  à  la mâchoire  d'en bas,  qui  a  généralement  
 deux  os  de  chaque  côté;  mais  ces  pièces  sont  réduites  
 à  de  moindres  nombres  dans  les  cliondroptérygiens.  (')  
 Il  peut  y  avoir  des  dents  à  l'interniaxillaire,  au  maxillaire, 
   à  la  mâchoire  inférieure,  au  vomer,  aux  palatins,  
 à  la langue,  aux  arceaux  des  branchies,  et jusque  sur des  
 os  situés  en  arrière  de  ces  arceaux,  tenant  comme  eux  à  
 l'os  hyoïde,  et  nommés  os  pharyngiens.  
 Les  variétés de  ces combinaisons,  ainsi  que  celles  de la  
 forme des dents placées à chaquepoint, sont  innombrables.  
 Outre l'appareil des arcs branchiaux, l'os hyoïde  porte,  
 de  chaque  côté,  des  rayons  qui  soutiennent  la  membrane  
 branchiale;  une  sorte  de  battant,  composé  de  
 trois  pièces  osseuses,  l'opercule,  le  subopercule  et  l'interopercule, 
   se  joint  à  cette membrane  pour  former  la  
 grande  ouverture  des  ouies;  il  s'articule  à  l'os  tympanique, 
   et  joue  sur  une  pièce  nommée  le  préopercule.  
 l iN  GÉNÉRAL.  
 Plusieurs  Cliondroptérygiens  manquent  de  cet  appareil.  
 L'estomac  et  les  intestins  varient  autant  que  dans  les  
 autres  classes  pour  l'ampleur,  la  figure,  l'épaisseur  et  les  
 circonvolutions  ("). Excepté  dans  les  Chondroptérygiens,  
 le  jiancréas  est  remplacé  ou  par  des  coecums  d'un  tissu  
 particuher,  situés  autour  du  pylore,  ou  par  ce  tissu  
 même  appliqué  au  commencement  de  l'intestin.  
 Les  reins  sont  fixés  le  long  des  côtes  de  l'épine,  mais  
 la  vessie  est  au-dessus  du  rectum,  et  s'ouvre  derrière  
 l'anus  et  derrière  l'orifice  de  la  génération,  ce  (jui  est  
 l'inverse  des  mammifères.  
 Les  testicules  sont  deux  énormes  glandes  appelées  
 communément  laites;  et  les  ovaires,  deux  sacs  à-peuprès  
 correspondans  aux  laites  pour  la  forme  et  la  grandeur, 
   et  dans  les  replis  internes  desquels  sont  logés  les  
 oeufs. Quelques-uns  des  poissons  ordinaires peuvent  s'accoupler  
 et  sont  vivipares;  leurs  petits  éclosent  dans  l'ovaire  
 même,  et  sortent  par  un  canal  très  court.  Les  Sélaciens  
 seuls  ont,  outre  fovaire,  de  longs  oviductus  qui  
 donnent  souvent  dans  une  véritable  matrice,  et  ils  produisent  
 ou  des  petits  vivans,  ou  des  oeufs  enveloppés  
 d'une  substance  cornée;  mais  la  phipart  des  poissons  
 (a)  Vertt'I>rés  ovipares.  l ' I  4.  fig.  i  (4)  i'I.  5.  ilg.  I  rt  2.  
 (»)  IM.  3.  fig.  ,  
 roiSSOMS,