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q u a t r e rayons épineux; leurs ventrales sont attachées un peu
.•n arrière îles pectorales. 11 y a six rayons à l eur s ouïes. Leur
f ê t e est u n peu déprimée, couverte aussi de grandes écailles
o u de plaques polygones; leur museau très court. Leur
b o u c h e transversale forme un angl e a u moyen d'une proémin
e n c e d u milieu (le la mâchoire inférieure, qui répond à ,m
e n f o n c e m e n t d e l à supér ieure, et n' a que des dent s infiniment
d é l i é e s , souvent m ême p r e sque imperceptibles. Leurs os phar
y n g i e n s très développés, donnent à l ' e n t r é e d e l eur qt-sophage,
u n e forme anguleuse comme l 'ouver tur e de la bouche, qui ne
l a i s s e arriver à leur estomac q u e des mat ières liquides o u dél
i é e s , et toutefois cet e s tomac se termine en luie sor t e de gésier
c h a r n u , analogue à celui des oiseaux; leurs appendices pylor
i q u e s sont en p e t i t n omb r e , ma i s l e u r intest i n est l o n g et replié.
Ce sont de bons poissons, qui remontent en troupes aux
e m b o u c h u r e s des fleuves, en faisant d e g r a n d s saïUs au-dessus
d e l'eau, et dont nos mer s produisent quelques espèces jusq
u ' i c i mal déterminées (i).
I.i; CF.I'IIALI-: (,)/. rep/,a/,is. .N.).
Se distingue parmi tes muges dïuiopc, eu ce que ses yeux sont à
demi eouverls par deux voiles adipeux qui adl.érent au bord antérieur
et au postérieur de l'orbite, eu ce que le maxillaire , quaiul la bouche
esl fermée, se cache entièrement sous le sous-oiliitaire, et en ce que
la base de la peetoi-ale esl surmontée d'une écaille longue et caiéné,'.
Les oriliees de sa narine sont écartés l'mi de l'aulre; ses dénis .souL
assez marquées.
(i) 1-innicus cl phisieiirs de ces successciii'suid
coTiruliiIll Ions les iimijcs cijiojicciis
sous une seule esjii-ec (lenr ÎJugU crjJmhu).
,ic.\NriiûinÉr,ïr.iKNS.
C'est la uieillciire et la plus grantle des espèces de la Mèaiterraiiée.
Nous ne 1 avons pas observée sur nos côtes de l'Océan ; mais ses caractères
se retrouvent dans plusieurs e.spèces des Indes et de rAmérique.(l)
L'ue espèce presque aussi grande, el commun à nos deux mers,
I.K HAM,iDO de Nice (iV. capHo. IN.),
A le maxillaire visible derrière la commissuie des macboires, même
lorsque la bouche est fermée ; ses dénis sont bien plus faibles; les orifices
de sa narine rapprochés, la peau des bords de son orbite n'avance
point sur le globe de l'oeil ; l'écaillé de dessus de sa pectorale est courte
el obtuse. Il y a une lâche noire à la base de celle nageoire. (2)
Ueu.\ espèces plus peUles (le iltitjc dori{«) el le Mmjc smilcur, Risso) se
rapprochenl du capito ; le premier a le maxillaire caché sous le sousorbitaire
comme le céphale i mais les oriliees de sa narine sout rap-
. prochées comme dans le capilo ; l 'aut re, avec les caractères du capilo,
a le sous-orbilaire échaucré, et laissant voir le boni du ma.xillaire. (.1)
Lue ti-oisièine grande espèce commune aussi a nos deux mers,
t . c JUGf: A (JP.OSSES LÈI RES (,1/ chelo. N !,
Se dislingue surtout par des lèvres très grosses, cliaruues, dont les
bords sont ciliés, par des dents qui pénètrent dans leur épaisseur comme
(i) Il y eu a eu Améiiiiue eiiiq ou six
espèees eoiifouilues et mal earacieiis(!es
liai- Liunaius sous le nom tte ,11. albiiiu.
nans le noiuliresout le W. P¿:im¡eri, tîl.,-
tlevenu une siiliyrèiie tiaus le lil. Seliti.,
1>. 110, el le aj. íiiic'iHís, Rlilchin. Ou
n euve le vrai céliliale de la Mcditen auée
luul aulour de l'.\rritlilc. Aj. eu e.spcces des
ludes, le lliissol, 1!, iSo, ou le M.
oiir., de Forskal, iieul-èlre idenliciue avec
notre eéi'tiale ; AíiwHCít'e,id., iSi ;
(rt) l'I. 70, lig. i.
• il/, co/'fii/a, Bucbau. [il. ix, 97.
(2) C'esI cctle espèee (itil nous parali
avoir élé parliculièremeiil déerile par Willui^
liby, et représeutée par l'eunaut.
(i) Aj. Le ly. chnsùan. Voyajje de Freyeiuel
;
M. FcrrttìuH, il). ;
Jiy. penta, lìucliau. pi. svi:,l. 7 i ;
/V. calcinili, id.;
JII. ¡jiTdiinii, N., J'xiisse!, i8i.
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