I UiM
1
™ INTESTINAUX
mités, des organes en forme de ventouses, par lesquels
ils s'attachent aux viscères.
On pourrait n'en former qu'un genre, auquel on
donnerait en commun le nom de
DOUVES,
( M S C I O L A L.)
(Pl. 36, %. ,.)
Mais que l'on peut subdiviser comme il suit, d'après le
nombre et la position des ventouses.
LES FESTUCAIRES
( FESTUCARIA. Schr. MONOSTOMA. Zéder.)
N'ont qu'une ventouse, tantôt au bout antérieur, tantôt sous ce même
bout. On en trouve dans beaucoup d'oiseaux et de poissons (l).
LES STRIGEES
( STRIGEA. Abildg. AMPHISTOMA. Rud.)
Ont une ventouse à chaque extrémité; il en existe dans plusieurs quadrupèdes,
oiseaux, etc. (2).
( i ) Rudolph., Hist., n , p. I, p. 325,
deux espèces nouvelles sur la dicionia
midas, Rulletin de Férussac, iSa^,, t. n,
et Syn., p. 82; les HYPIISTOMES, Blainv,
en sont une division à corps déprimé, à p. 3ir.
ventouse placée sous lextrémilé antérieure.
Van Hassel! et Kulil en ont découvert
(a) Kud, Hisl., p, 3411, et Sjn. , p. 87.
l'ARENCHÏMlTEDX.
H faut probablement en rapprocher
LES GEROFLES,
iCARIOPHYLL^DS. Bl.)
( P l . 36 4.1, Cg. r.)
OÙ la tète est dilatée, frangée, et a en dessous un suçoir garni de deux
lèvres que l'on voit difTicilement. Un autre suçoir pareil s'est montré
quelquefois sous la queue.
On en connaît un, tiré de divers poissons d'eau douce, et commun
surtout dans !a brème ( 1 ).
LES DOUVES proprement diies
(DISTOMA. Relz et Zeder.)
(Pl. 36. Cg. 1.)
Onl un suçoir ou la bouche à l'extrémité antérieure, et une ventouse
un peu plus en arrière, sous le ventre. Les espèces en sont extrêmement
nombreuses ; il s'en trouve jusque dans le peigne de l'oeil de quelques
oiseaux j mais il paraît qu'il en habite aussi quelques-unes à nu daus les
eaux douces et salées.
La plus célèbre est
La DOVVE DU FOIE {Fasciola hepaiica. L.) Schoeeffer. Monogr.
Copié Encycl. Vers Î?/. LXXX. I-u.
Qui est si commune dans les vaisseaux hépatiques des moulons, mais
qui se trouve aussi dans ceux de beaucoup d'autres ruminans, du cochon,
du cheval, et même de l'homme. Sa forme est celle d'une petite
feuille ovale, pointue en arrière, ayant en avant une petite partie
rélrécie, au bout de laquelle est le premier suçoir, qui donne dans une
sorte d'oesophage d'où partent des canaux qui se ramifient par tout le
corps, et y portent la bile dont cet animal se nourrit. Un peu en arrière
est un pelit tentacule i-étractile qui est la verge; et immédiatement
1 '
( t ) Id., Hisl., pari, n , 9, el Syn., p. 117»