I . a CARDINE ou CALI.VAPíDfí, kr/äff des An^'lais (PI. Cardina, N.),
Duliam., sect. IX, pl. vi, f. r>. el Uni, 170,pl. i, n"'!. (i.
Est toul-à-fait obloi iguej ses premiers rayons sont libres, mais simples,
ses dents en velours très ras; elle a des ladies blanches el noir
â t r e s en partie jetées sur un fond brun. On la prend aussi sur nos
côtes de la Manche, mais rarement.
La Méditerranée en a un de quelques pouces, et dont les grandes
écailles minces tombent très facilenu-nl {Pl. îukIus, Uissoj Arnoylossum,
Hondelet, 324.
Et un autre encore plus petit, tout diaphane, avec une séi-ie de points
rouges écartés, sur la dorsale et sur l'anale {Rk. candidissimus. Risse
deuxième édit., fig. 34) ou Pleur, dinphanus, Schn. IV, deuxième
p a r i . , 309.
En d'autres turbots, les yeux sont fort écartés, et le supérieur reculé ;
l e u r intervalle est concave. Ils ont un petit crochet saillant sur la base
d u maxillaire du côté des yeux, et quelquefois un autre sur l'oeil infér
i e u r . La Méditerranée en produit de cette ser ie, (2)
( i ) Ces figuresn'étanl pas gravées au mir
u i r , montrent tes yeux à droi t e ils sonl à
gauche. Bloch, par je ne sais quelle dist
r a c t i o n , a cru que le whi/f de Rai et de
P e u n a n t , est le largeur, mais le targeitr est
le Aiu de ces deux auteurs. Il suffît d'uu
c o u p - d ' oe i l sur la planche I de Rai , où ils
sont représentés tous les d e u x , pour s'en
convaincre. Aj. Pl. irioceUalus, Schn.,
Kussel, 76 ;
Pl. maculosus, N., Rossel, 75 ;
Pl. aquosus, Mltch., pl. ir, f. 3 ;
Pl. boscii, Riss,, première éd., pl. vu,
f. 33;
PL aramaca, N., Margr., :8i , très diff
é r e n t du Pl. macrolepidotus (jui est non
pas du Brésil, niai« de la M édi ter r a née, et
avec lequel Bloch l'a confondu.
(2) Pleur, podas, Laroche, Ann. du
Mus , xur, XXIV, i4, ou Pl. rhomboïdes,
Rondel, 3 c 3, qui est aussi le même que les
Pl. argus cl maucus de Risso, première
é d . ;
Pleur, mancus, Rrousson. Dec., iclit., pl.
Pl. argiii, 151., (Il iu'wlusj Gm., RI., 48,
ou mieux Calesh. carol, xxvii.
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MALACOl'TliRVr.IEIVS SI; IlliUACHlENS. 3 » «
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LES SOLES
(SOLEA. Cuv.)
ü n l |iom- caraclère parUculici', la bouche coiUounicc cl commc
,„o„sL, u'cusc du côlc opposi aux yeux, el ganiic sculcn.cnt de cc côlc-là
de fiueo dculs en velours serré, laudis (juc le cftlé des yeux n a aucunes
dents. L eur [orme est oblo,.gue ; leur museau rond, et presque toujours
plus avancé que la bouchc ; la dorsale commençanl sur la bouche, règne,
',ussi bien que l'anale, jusqu' i la caudale. Le.ir ligne latérale est dro.te ; c
cftté de la tête opposé aux yeux est généralement garni d'une sorte de
villosité. I r u r intestin est long, plusieurs fois repl ié, et sans ccecnns.
1,'espècc commune dans nos mers, et connue de tout le monde [Pl.
t o k a , L.), lil. 45, b r u n e du côté des yeux, à pectoral e tachée de noir, est
u n de nos mei l leurs poissons.
Nous en avons encore plusieurs autres, surtout dans la Méditerranée.
(l)
Quelques espèces é t rangères n'out aucune distinction cuire leurs trois
nageoires verticales. (2)
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( I ) La Pole de Béloii, i M , et de Rond
e l . . 323, dilTérenie de celle de Paris, ipu
.:st une plie, a les yeux à yaiiche, selon ces
deux auteurs ; j e n e sais si c'est le li/i. palus,
Riss., deuxième éd., f. 32, qui est
dessine avec des )cux à droite ;
Le Pl. occllatus, Scli., 40, le même (¡ne
Pl. Hondelctn, Sli., solea ocida'.a, on Péi;
ouzi', lloiidol, Sî'i ;
rOlSSDNS.
Pl. ¡ascaris, Risso, première éd., pl. vu,
f. 32, et plusieurs espèces élranières que
nous décrirons dans uolre grande Iclilhyolügic.
{•ì) Phzebra, l'.l., 187 ;
PLplash,sa,L.-,
Pl. orieiiialis, Sclin., i57 ;
pl. commersonien. Lac., III, xn, 2, ou
J m r potoo, A.. Russel, 70; mais la dcs