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 INTESTINAUX  
 LES  FLORICEPS,  Cuv.  
 (l'I.  40,  fig.  a.)  
 Qui  ont  quat r e  petites  trompes  ou  tentacules  armés  d'épines  recourbées, 
   par  le  moyen  desquels  ils  s 'enfoncent  dans  les  viscères.  
 Certaines  espèces  (les  RUYBCUOBOTHIIIUM,  Blainv.)  ont  le  corps  long,  
 a r t i c u l é  et  sans  vessie.  
 Il  y  en  a  un  assez  commun  dans  les  raies  [Bolhryoeepkatus  eoroUatus,  
 Rud.,  IX,  12),  long  de  quelques  pouces.  Sa  téte  ressemble  tout-à-fait  à  
 une  fleur.  
 Quelques  autres  (les  FLOKICEPS p r o p r eme n t  dits)  (l), ont  le  corps  terminé  
 par  une  vessie  dans  laquelle  il  rent r e  et  se  cache.  
 LES  TÉÏRARYINOUES  
 (TETRARYKCHUS.  Rufl.)  
 (fl.  4o, fig. 3.)  
 Ne  paraissent  que  des  floriceps,  réduits  naturellement  à  la  
 tète  et  à  deux  articles,  au  lieu  d'un  corps  allongé  et  de  plusieurs  
 articles.  
 11  s'en  trouve  un  très  communément  dans  la  chair  de  la  langue  du  
 t u r b o t  et  de  plusieurs  autres  poissons  {Tetr.  lintjuatis,  Cuv.)  (2).  
 LES  TENTACULAIRES  Bosc.  
 N'en  différeraienl  que  par  des  tentacules  non  armés  d'épines.  
 (i)  M.  Rudolplii  a  changé  ce  nom  en  
 ANTaOCÉPBALUS, El.,  
 (a)  l''oycz,  .-.ur  ce  genre,  Kudoli.li,  
 HisU,  II,  3J8,  et  Sju.,  lay.  
 l'AKKNCHIMATEUX.  81  
 On  a  aussi  dislingué  des  ïoeni a  ordinaires,  ceux  qui  avec  une  lôlc  pareille  
 à  la  leur,  c'esl-à-dire  à  quatre  suçoirs,  ont  le  corps  terminé  en  
 a r r i è r e  par  une  vessie.  Leurs  articulations  ne  sont  pas  aussi  distinctes  
 que  dans  les  précédens.  
 LES  CYSTICEROUES,  
 Vulgairement  HYDATIDES  ,  
 (CYSTICERCUS.  Rud.),  
 (l'I.  41.  fis-  !•)  
 Sont ceux OÙ la vessie ne porte  qu'un  seul  corps  et une  seule  
 téte.  Ils se  développent  surtout  dans  les membranes  et  dans  la  
 cellulosité  des  animaux.  
 Il  y  en  a  une  espèce  qui  se  multiplie  dans  un  grand  nombre  d»;  
 quadrupèdes,  surtout  de  ruminans;  c'est  VIh/datide  glohulmsc  [Toenia  
 fcranim-,  —  T.  caprina  ;  —  T.  ovilla-,  —  T.  'vervccina  —  T.  hovina;  —  
 T.aprii  —  T.ijlobosa.  Gm.)  Goeze.,  XXII,  A,  B.,  Encycl.  XXXIX,  i-5.  
 Une  autre  est  fort  commune  dans  les  lièvres  et  les  lapins,  Vllydal.  
 jnsiformc  {Toenia  cordata;  —  T.  pisiformis  ; —  T.  ulricularis  )-,  Gm.  ,  
 Goeze-,  XVni,  A,  B.,  Encycl .  XXXIX,  6-8.  
 Mais  la  plus  célèbre  est  celle  qui  se  tient  entre  les  fibres  des  muscles  
 des  cochons,  et  produi t  ce  que  l'on  nomme  la  ladrerie  [Toenia  ceUnlosoe  
 e t  T.  /înna,  Gm.;»,  Blumenb.  Abh.,  4"  cah.  pl.  xxxix.  Elle  est  petite  et  se  
 multiplie  excessivement  dans  celte  maladie  dégoûtante,  pénétrant  
 j u s q u e  dans  le  coeur,  dans  les  yeux,  etc.  Il  paraît  qu'on  en  a  observé  de  
 semblables  dans  quelques  singes  et  même  dans  l'homme  ; mai s  on  dit  
 q u ' i l  ne  s'en  trouve  jamai s  dans  le  sanglier  sauvage  (l).  
 L'AGBOSTOME  (le  Sauvage,  Ann.  des  Se.  nat.)  est  très  voisin  de  ce  genre.  
 Il  vit  dans  l'amnios  des  vaches.  
 (i)  J'oiir  les aiilros ospcci's, wycz  Rud  , eut.,  II,  pari,  ii,  p.  'î. i5,  cl  El.,  179.