POISSONS.
On n'en connaît que de pelits de la Méditerranée, (l)
O n doit retirer du genre de.s spares, pour les placer auprès des clié
l i n e s ou des sublets,
LES FILOUS,
( E P i n U L U S . Cuv.)
(l'I. 88, lig. 2.)
S i remarqunbles par l'extrême extension qu'ils peuvent donne r a leur
b o u c h e , dont ils font subitement une espèce de tube par un mouvement
d e bascule de leurs maxillaires, et en faisant glisser en avant leurs int
e r m a x i l l a i r e s . Ils emploient cet artifice pour saisir au passage les petits
p o i s s o n s , qui nagent à portée de ce s ingul ier instrument. Les sublet s , les
z é e s , les picarels, l'emploient également, suivant le plus ou moins de
p r o t r a c t i l i t é de leurs mâchoires.
T o u t le corps et la tète des filous sont recouverts de grandes écailles ,
d o n t le dernier rang empiète môme sur la nageoire de l 'anus et sur celle
d e l à queue, ainsi que dans les chéi l ines. Leur ligne latérale est interr
o m p u e de m ême ; ils ont comme elles, et c omme les labres , d eux dents
c o n i q u e s , plus longues au-devant de chaque mâchoi re, et ensui l e de pet
i t e s dents mousses ; mais nous n'avons pu observer celles de' leur
p h a r y n x .
O n n'en connaît qu'un de la mer des Indes , de couleur rougeûtre
{Sj:anfs insidialor), Pall., Spic. Zoll. fasc., VIII, pl. v, i.
¡anus verres, 151., 255, le même cnje son
Hodiauus bùdianus^ 22 3, el q11is le Perrocolorado,
Pan a, |)l. m, f. i.
Aj. Liilj. notalm, l'.l,, aSr^ 2;
f. vio (accus, ou L. Unkii, lll. 2 '12 ,
L lirejccns, P.I., 254, t ;
Lai), bur gall, SclKjepf., nil L. chofisel,
Hilch. Ill, 2?
L. chrysops., lU., 2A 8.
(1) Le I.utjan yard at re cl le Luljan La^
mariky lUiSO, (jremiere cililioii. Dans sa
lioiixicme (jJilion, il aJo|)t(i cv. soii.s-ijciiic
cl yj'oiul uii Coruus mbcsccus.
ACANTHOPTÉKYGIENS. 20 1
LES CLEPTIQUES
i C L E P T I C U S . NO
(W. 89, fig. I.)
Onl un polil miiscau cylindrique qui sort subi tcmenl comme celui des
F i l o u s , mais n'est pas si long que la léte , et laisse ù peine sentir quelques
p e t i t e s dents; leur corps est o b l ong , leur lèle obtuse , leur ligne latérale
c o n l i n i i e ; leurs écailles enveloppent la dorsale et l a n a l e , presque jusi
| u ' au sonuîict des épines.
On n'en connaît qu'un des Antilles {Cie/ilirns ge^iùara, N.), Parra,
p l . \ \ i , iig. I, d'un rouge pourpré.
LES GOMPHOSES, Lacëp.
( E L O P S . Commers.)
(IM.Sy, lig.2.)
S o u l des hibroïdes h lèl e enlièrement lisse, comme dans les Girelles .
m a i s dont le museau a la lorme d'un tube long et niince. par le prolong
e m e n t di! leurs ¡ntermaxillairt'S et de leurs mandibulaires , que les tég
u m e n s lient ensemble, jusqu'à la petite ouvertiu' e de la bouche. (!)
Ils se preuui 'ul dans les mers des Indes, et certaines espèces fourn
i s s e n t un aliment délicieux. (2)
(i) C.owpliosiis viridis. N., t^uGomph.
l-.ucêpède, Qiioy el Gaini.,Voyagii de Frc)-
<'.iK-t, 7.0»!., jil. i.v, r. 2 ;
lionijilioiits ca-nilfus, Lacrp., III, |il. v,
i, " Mcarauna longirostris, Sevasliniiof,
iict. IVln)]>.,\ui,l. X!;
l'oissoss.
C. v(»ri'gn(iis,].aç(-\^., ib., Í. 2.
(îompluis«, de ctineiis^ cini-iis.
(•2) Roiiîird. Poissons de la mer dfs Itnies,
deuxième parlie, i .l.xti. f. 109. Cc|ieiidaiil
Gummersoii d;t que Gomphose bUu
un maiij;cr niOdion i'.