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 ÉCHINODERMES  
 LES  SIPONCLES  
 (siPONCULUs.  Gm.)  
 CPlanehe  aa.)  
 Ont  un  corps  cylindrique,  allongé,  à  peau  épaisse,  ridée  
 dans  les  deux  sens;  la bouche  a  une  extrémité  en  forme  de  
 trompe,  qui  peut  rentrer  ou  sortir  par  le  moyen  de  grands  
 muscles  intérieurs,  et  l'anus  plus ou  moins  près  de  la base  de  
 cette trompe. L'intestin  part  de la bouche, va jusque  vers  l'extrémité  
 opposée,  et  revient  en  se roulant  en  spirale  autour  de  
 sa  première  partie'".  On  n'y  trouve  que  du  sable  ou  des  fragmens  
 de  coquilles.  De  nombreux  vaisseaux  paraissent  l'unir  
 à  l'enveloppe  extérieure,  et  il y  a de  plus,  le long  d'un  des  côtés, 
   un  filet  qui  pourrait  être  nerveux.  Deux  longues  bourses  
 situées en avant, ont  leurs orifices extérieurs un peu  au-dessous  
 de  l'anus,  et  l'on  voit  quelquefois  intérieurement,  près  de  ce  
 dernier  orifice,  un  paquet  de  vaisseaux  branchus  qui  pourrait  
 appartenir  à  la  respiration.  
 Ces animaux  se  tiennent  dans  le sable,  sous  l'eau de  la  mer,  
 comme  les  arénicoles,  les  thalassèmes,  et  on  les  en  retire  de  
 même  ponr  servir  d'appât.  
 Il  en  existe plusieurs  espèces encore mal  dislinguC-es.  
 {«)  l'I.  au, Cg.  a.  
 SANS  PIEDS.  
 L'une  d'elles,  cdulis,  liob.  ;  Lumlricus  cdulis,  Gm.,  Pali.,  Spic.  
 Zool.,  X,  1,  7,  sert  de  nourriture  aux  Chinois  qui  habitent  Java,  et  
 qui  vont  la  chercher  dans  le  sable,  au  moyen  de  petits  bambous  préparés. 
  (1)  
 D'autres,  assez  petites  [Sip.  levis,  Sip.  verrucosus,  Cuï.), percent  les  
 pierres  sous-marines,  et  se  logent  dans  leurs  cavités.  
 LES  BOINELLIES  
 ( noNELLiA.  Rolando.  )  
 (W.  a. ,  fie-  3.)  
 Ont  le  corps ovale,  une  trompe  formée  d'une  lame  repliée,  
 susceptible  d'un  extrême  allongement  et  fourchue  à  son  extrémité. 
   L'anus  est  à l'extrémité  opposée  du  corps. L'intestin  est  
 très  long,  plusieurs  fois  replié,  et  près  de  l'anus  sont  deux  
 organes  ramifiés  qui  pourraient  servir  à  la  respiration.  Les  
 oeufs  sont  contenus  dans  un  sac oblong,  qui  a  son  issue  près  
 de  la  base  de  la  trompe.  
 Ces  animaux  vivent  profondément  dans  le  sable,  et  font  
 arriver  leur  trompe  jusqu'à  l'eau,  et  même  jusqu'à  l'air  quand  
 l'eau  est  basse.  
 ( i )  J e  ne  vois  pas  en  quoi  cetle  espèce  
 diffère du  Vermis  macrorhynchoteros,  Roudel, 
   des  étougs  salés  du  Languedoc,  qui  est  
 le  Sipunculas  nudus  de  Linn.  
 Le  Sipuiictilus  saccalus  parait  n'êu-e  
 (¡u'un  individu  où  l'épiderme  s'est  détaché.  
 11 y  en  a  une  espèce  où  iépiderine  est  
 velu,  une  autre  où  la  peau  est  toute  coriace, 
   etc.,  qui  ue  sont  pas  citées  dans  les  
 auteurs.  
 La  mer  des  Indes  en  produit  une  de  près  
 de  deux  pieds  de  long.  
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