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LES TRIGLES
(TRIGLA. Lin.) (.)• Vulgairement GRONDINS ou ROUGETS-GRONDINS.
(Planche 20.)
Sont ceux où ce caractère est le plus marqué ; leur énorme sous-orbil
a i r e couvre entièrement la joue, et s'articule môme par suture immobile
avec le préoperciile, qui ne peut se mouvoir qu'avec lui. Les c6tés de la
t é t e , à-peu-près verticaux, lui donnent une forme approchant du cube ou
d u parallélipipède, et ses os sont tous durs et grenus. Le dos porte deux
nageoires distinctes, et il y a sous la pectorale des rayons libres au nombre
de trois. Ils ont environ douze coecums et une vessie aérienne large
et bilobée. Plusieurs espèces font entendre quand on les p rend des sons
qui leur ont valu leur nom vulgaire de Grondins.
LES TRIGLES proprement dits
(TMGLA. Cuv.)
(Planche 29.)
Ont des dents en velours aux mâchoires et au devant du vomer; leurs
pectorales, quoique grandes, ne le sont pas assez pour les élever audessus
de l'eau. Nous en avons de nombreuses espèces dans nos mers.
(1) T f y ' a élait le nom grec du mullo;
Ârtedi avait réuni ces deux genres, et depuis
qu'on les a séparés, on a laissé ee nom
aux grondins.
ACANTHOPTÉRYOIENS. KO
Le ROL'GET COMMUN [Trigla pini. Bl. 355. Trigl. mieulas. Lin, Ì )
A le long de chaque côté du corps, de nombreuses lignes verticales
et parallèles, qui coupent la ligne latérale, et sont formées par des replis
de la peau, dans chacun desquels est une lame cartilagineuse. Son
museau est oblique, c'est un poisson de bon goût, d'une belle couleur
rouge.
Le ROUGET CAMARD ( Tr. lineata. Liu. et Tr. adriatica. Gm. ). Bl. 35.
Rond. 295. Mertens. Voyages à Venise. 11. pl. ii.
A le museau bien plus vertical et les pectorales plus longues; et les
lignes de ses flancs entourent le corps entier comme des anneaux. Il
s'apporte sur nos marchés avec le précédent. (I)
Le PERLON (Tr. hirundo. L.) Bl. 60. ('2)
Sans sillons ni épines sur les côtés; le dos brunâtre, quelquefois
rougeâtre ; les pectorales du quai t de la longueur, noires, bordées de
bleu du côté interne. C'est la plus grande espèce de nos côtes ; il y eu
a de deux pieds et plus. On en fait des salaisonê.
On en trouve aux Indes des espèces voisines. (3)
La lyRE (Tr. hjra. L.) 151. 350. Rond. 298.
A museau divisé en deux lobes dentelés, une forte épine à l'opercule ;
au sur-scapulaire et surtout à l'huméral ; des épines le long des dor-
( i ) Le peuple le croit mal-;i-pvo|ios ia
femelle du rouget commun.
(a) C'est le Tr. ciiciiliis de Drtiunieli.
(3) Elles sont nouvelles; nous les décrivons
dans Icqtiatricnie vol. de noire iclilyologie.