u t HI
!• ! '3
.m I
tut
ACAlÈl'HES
tour (le la bouche, varient non-seulemcnl scion les espèces, maïs m^ino
selon l'ùge (i).
Nous réunirons sous le nom de
CYANEES
(CYAN®A. Cuv.)
{ H 47 tit
Toutes les méduses h bouche cenliale el à quatre ovaires laléiaux.
La plus répandue {iflcdiisa aurita. Lin.), Müll., Zool. dan., LXXVl
r i LXXVIl (n), prend avec l'âge quatre longs bras ; son ombrelle est finement
ciliée toul autour; des vaisseaux roiigeàlres se rendent en se divisant
de l'eslomac vers la circonférence (¿).
Une autre {Med. chrysaora. Cuv.] (cj a les bords garnis de longs tentacules
el des lignes ou des taches fauves ou brunes disposées en rayons
sur sa convexilé. Elle est aussi fort commune et varie beaucoup pour
ses laches (2).
Nous avons donné le nom général de RHIZOSTOMES à la portion du grand
genre MEDUSA, comprenant les espèces qui n'ont point de bouche ouverte
au centre, et qui paraissent se nourri r par la succion des ramifications de
leur pédicule ou de leurs tentacules. Ils ont quatre ovaires ou davantage.
( i ) Foyez Millier, Zool. dan., I I , p. 5 t.
{2) La plupart des clirysaores de Péron
n'en sont que des variétés. Aj. Aurélia crenata,
Chamiss. et Eisenh., Acad. nat.,
Cuv., X , i""® part., pl.xxix.
Outre les clirysaores, nous rapportons à
ce genre lesAURÉtrES, les cyamées , les
onÉLiEs, les ocÉAHiEs de Péron ; noiis y
c0m prenon s </i/ia hemispherica, Müll.;
T I I , 5; Encycl, 93, 8, 11;
Med. cymhallóides, Slaber., Encycl.,
il)., a-.',, si toutefois on peut s'en rapporter
aux caractères d'individus si petits;
Callirhoe l'astcriana , Péi'on ; Rasier.,
Op. subst., I I , V, 2 , 3; Eiicycl, XCIV,
4 , 5 ;
La Cjanhée bleuCy Bér.; Diquemave,
Journ. Pliys., 1784, déc., I;
Les espèces ou variétés figurées par Borlase,
mais grossièrement, Hist. nat. Cornw.,
pl. x.w, fig. 7-r2, qui se rapportent à
notre chrysaorc, et dont on doit rapprorliev
\cMed. hjsocclla, Gm.;
Medusa Ijrrhcna, Cm., elc.
{c^) H. /.S. iîg. 1 (.'.) Pl. 4!î, fig- I w
LES RHIZOSTOMES propres
(RHIZOSTOMA. Cuv.)
(Pl. 49. 5o.)
Sont ceux qui ont au mi l ieu un pédicule plus ou moins ramifié selon les
espèces.
Les vaisseaux partis des petites ramifications des pédicules se réunissent
en une cavité de sa base, d'oiî il part des b ranches pour toutes les parlies
de Tombiel l e (a).
L e plus commun esl \e Rkizostome bleu. Cuv. Journ. dePhys-, t. XLIX,
p, 436. Réauni-, Acad. des Sc. , I7ii), pl. XI, f. 27, 28 {l>). On le trouve
partout sur le sable de nos côles quand la mer se ret ire, et son om-
•brelle approche quelquefois de deux pieds de largeur. Son pédicule se
divise en quatre paires dé bras fourchus et dentelés presque à l'infini,
garnis chacun à leur base de deux oreilleltes également dentelées;
l'ombrelle a tout autour , dans l'épaisseur de ses bords, un fin lacis de
vaisseaux (1).
D'après les observations de MM. Audouin et Milne Edwards, ces
méduses vivent en société ou du moins se renconlrent toujours réunies
en très grand nombre et nageant dans une même direction, le corps
i n c l i n é obliquement.
Les cÉPUÉES, Péron (c), ne se distinguent des autres ihizostomes que
par des filamens mélés aux dentelures de leur pédicule (2).
( i j C'est le Pulmo marinas, Mallliiol,,
Aldrov.Zoopli., Ul). IV, p. 5:5;
Le Nediisa pulmo. Gin., Macri, Poïm.
niar., I, B.j IJorlase, XXV, i5. Foyez à
sou sujet Eisenliardl, Ac. des Cur. de la
nat., X , part. II, p. 377.
Le Potta marina, Aldrov., ib., p. $76,
en est pcul -ctre inie auU-e espèce.
J e soupçonne I'épuire, Péron [Nedusa
simjAex, Pcnnant ; l'orlase, Cornw., XXV,
i3 ot 14), dp n'clre qu'un rliizostome
nuitilé de son pcdicuie.
U,) Pl.- 5o. fig. I.
(f) l'I. 5i . iij;. /,.
La Medusa pi leaf a, Forsk. dont Péron
fait une Oceanic, a le pédicule ramifié des
lihizostomes propres, niais enfermé sous
une ombrelle en forme de cloche, garnie au
bord de tentacules.
(2) Medusa cephcca, Forsk., XXIX;
Encycl. XCI I , 3, 4 5
Med. oclostyla, id. XXX; Encycl.,
i b . 4 ;
Med. ocellata, Modeer., nov. Act.
Holm., 179".
(i) 1'!. 49.
(rf) l'I.Si, fig.