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 même  paru  porter  des  yeux  à  quelques  observateurs.  
 Cet  organe  tournant  ne  sert  pas  à conduire  les  alimens  
 vers la bouche  ; on pourrait  soupçonner  qu'il a  quelques  
 rapports  avec  la  respiration  (i).  
 LES  FURCULAIRES  
 Vulgairement  ROTIFÈRES  proprement  dits,  
 ( f u h c d l a h i a .  Lam. )  
 (Pl.  96,  lig...)  
 Ont  le  corps  sans  armure  ;  la  queue  composée  d'articulations  
 qui  rentrent  les  unes  dans  les autres  et  terminée  par  deux  
 filets.  
 C'est  sur  l'une  d'elles (la  Furculaire  ou  le Rotifère  des toits),  que  Spallanzani  
 a  fait  ses  fameuses  expériences  de  résurrection.  Couverte  de  poussière  
 dans les  gouttières,  elle  se  dessèche  de  manière  à  reprendre  après  
 plusieurs  semaines  la  vie  et  le  mouvement  si  on  l'humecte  d'un  peu  
 d'eau.  
 Les  TRiCHOCERQUES,  Lam.,  ne  me  paraissent  diiférer  des  furculaires  
 que  par  un  peu  moins  de  développement  de  leurs  organes  vibratiles (2}.  
 LES  VAGINICOLES,  Lam.,  
 (Pl. 96,  lig. 5.)  
 Paraissent  des  trichocerques  enveloppées  d'un  étui  transparent;  mais  
 il  y a  lieu  de  craindre  quelque  illusion  d'optique  (3).  
 ii«i''i;süiHES.  i.'i.j  
 (i)  Voyez,  sur  l'organisation  de  ces  ani  
 maux,  le  Mémoire  de  M.  Dulrochet,  Ann.  
 du  Mus. ,  XIX,  p.  355.  
 (a)  Trichoda  faxUlum,  Müll.,  XXIX,  
 g - i a  ;  Eneycl.,  XV,  19-20  ;  
 TAck.  longieauda,  Müll.,  XXXT,  8-10.  
 (3)  Trich.  utaia;  
 Tr.  ingmila ;  
 Ti\  inquitina, Müll.  
 LES  TüßlCOLAIRES  
 (TöiiicoLAiiiA.  I.arn.)  
 (Pl.  gß,  (ig.  3.)  
 Ne  différent  des  furcidaires  que  parce  qu'elles  se  tiennent  
 dans  de  petits  tubes  qu'elles  construisent  avec  des  molécules  
 étrangères  ,  mais  qui  ne  font  point  partie  de  leur  corps,  
 comme  ceux  des  polypiers.  Leur  organe  rotatoii-e  se  montre  
 cependant  hors  du  tube  à-peu-près  à  la  manière  de  la  tête  des  
 l)olypes.  
 Nous  eu  avons  une  assez  commune  sur  les  conferves  de  nos  mares  
 (  roHicella  tetrapHala  ,  Blumenh.  )  Dutrochel,  Anii.,  Mus.,  .\IX,  xvill,  
 l-ll),  dont  l'organe  rolatoire  est  divise  en  quatre  IOIK-S.  
 LES  BRACHIONS.  
 ( n B A C I l I O l N U S .  ¡Müll.)  
 (Pl. 5)6, lig. :•,.)  
 Avec  des  organes  rotatoires  et  une  queue  à-peu-prés  semblables  
 à  ceux  des  iurculaires,  portent  une  espèce  de  bouclier  
 membraneux  ou  écailleux  qui  leur  couvre  le dos,  comme  celui  
 de  certains  monocles.  
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