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Brown, Jain., pl. xlv, f. 4(1), qui se trouve égaleuieiil sur les côlos de
l'Amérique et sur celles de l'Afrique.
Nous en conuaissoiis deux de la mer des Indes, doul une {Trich. haume/
«, Schn , Clnpea hnnmcLa, Forsk.j elGmel., Savaln, Kussel.,1, 4l)esl
très semblable à la précedcnle, el seulement un peu moins allongée.
L'autre {Trich. (a)) est encore moins allongée et a l?ceil plus
petit (2).
Une deuxième tribu coni])reiid des genres à bouche
petite et peu fendue.
LES GÏMNÈTRES
( g y m n k t r u s . B1.)
(PhMiche 6y.)
Ont le corps allongé el plat comme tous les précédens, ef
manquent entièrement d'anale; mais ils ont une longue dorsale,
dont les rayons antérieurs prolongés, forment une sorte
de panache, mais se rompent facilement; leurs ventrales sont
fort longues (tant qu'elles n'ont pas été usées ou rompues) ;
leur caudale, composée de j)eu de rayons, s'élève verticalement
sur l'extrémité de la queue, laquelle finit en petit crochet.
il y a six rayons à leurs ouïes; leur bouche est peu fen-
( i ) C'est r Z 7 W de Lael, Ind. Occkl.,
qti'ii a reproduit par line méprise,
' i u ' i l indique lui-même, dans Margiave,
}i. i f i i , mais à côté de la description du
Mucu^ qui est une murène; confusion qui
a l'ail croiie mal-à-propos à lilocli el à
(a) Pl. 68.
d ' a u l r e s , qne le 7'Wc/i/«re*esl d'eau ilouce.
(a) C'est à cause d'une lranyj)Osition dans
le texte de Nieuliui, que l'un a al tri bu é aux
U-icliiures des Indes des prupriélés éfeciriqnes
que Ijieii siVenient ils ii'oiil pas.
due, très protractile, et n'a que quelques petites dents; leur
ligne latérale a de petites épines plus saillantes vers la queue.
Ce sont des poissons très mous, à rayons très frêles, qui ont
souvent été présentés d'une manière fausse, d'après des individus
mutilés (i); leur squelette a les os etsurtoutles vertèbres
très peu durcis; leur estomac est allongé, et ils ont de très
nombreux coecums; la vessie natatoire leur manque; leur
chair, muqueuse, se décompose très promptement.
11 y en a dans nos mers quelques espèces qui varient par le nombre des
rayons de la dorsale, et qui , lorsqu'elles sont entières, c'est-à-dire dans
leur première jeunesse, ont souvent une apparence fort singulière, h cause
des prolongeinens de leurs nageoires.
L'espèce la plus brillante de la Méditerranée n'a que de cent quarante
à cent cinquante rayons à sa dorsale. On ne l'a vue que petite ou médiocre;
une autre en a de cent soixante-dix à cent soixante-quinze; il y
en a dans les cabinets des individus de quatre à cinq pieds ; une troisième
en a plus de deux cents, et atteint à plus de sept pieds-
La mer du Nord en produit deux espèces , dites, en Norvège, Roi des
( i ) L e Faix venetorum de Belou, dont
Goiian a fait son geure trachyptère , et
qui f s l devenu le Cepola Irachyptera, Gmel,
lie diffère du Taenia alleva de Rondelet,
3 2 7 , el même de sou Txnia prima , C[\Î\
csl le Cepola toenia, L., et du Spada maxima,
iDìperali, 587 , on Cepola gladius de
VValbaum el du Toenia Jalcata d'Aidrov. ,
ou Cepola iris de Walbaum, que par les
diversités de mulilation des individus. Il eu
est de mâuie du Vogmar des Islandais d'Olafsen
el Pawelsen , Isl. , Irad. f r . , pl. l i ,
OU Oymnogaslcr arcticus de Bruniiicli (Soc.
des se i e n e. de Copenhague, III. pl. xiii),
<|»i usi le {pulire Îiognianis, lU. Schn. ; du
Gjmnèire cépédien, Risso, édit., pl. v,
f. 17 ; de V^rgyctius (jnadrimaculatus, Rafinesque,
Garait., i , f- 3. ; d e ses Scwcina
qundrimaculata tiimpe.rinlis ; du Gymne—
trus medilerraneus d'Otto ; de VEpidesmus
maculatus de Ranzani, opnscol. scientif.
fascio., V i n , et du Regahcus maculatus ,
de Isardo, Journ. de pliys. de Pavie, VIII,
pl. 1, f. I. Tous ces poissons diffèrent à
peine par l'espèce, et nuileiiienl par le
genre. M. Konnelli est celui qui a décrit
l individu le moins mutilé, (|u'il nomme
Trachyptetus cris lai us, Acad. de Turi n ,
X X I V , pl. IX.
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