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 n'ont  pas  d'accouplement,  et  quanil  la  femelle  a  pondu,  
 le  mâle  passe  sur  ses oeufs pour  y  répandre  sa  laite  et  les  
 féconder.  
 La  classe  des  poissons  est  de  toutes,  celle  qui  offre  le  
 plus  de  difficviltés  ciuand  on  veut  la  subdiviser  en  ordres, 
  d'après  des  caractères  fixes et  sensibles. Après  bien  
 des efforts, je me  suis déterminé  pour  la  distribution  suivante, 
   qui,  dans  quelques  cas,  pêche  contre  la  précision, 
   mais  qui  a  l'avantage  de  ne  point  couper  les  familles  
 naturelles.  
 I J C S  poissons  forment  deux  séries  distinctes,  celle  des  
 POISSONS  PROPREMENT  DITS,  et  Celle  deS  CHONDHOPTÉRYGiENs, 
   autrement  dits  CARTILAGINEUX.  
 Cette  dernière  a pour  caractère  général  que  les  palatins  
 y  remplacent  les os de la mâchoire  supérieure;  toute  
 sa  structure  a d'ailleurs  des  analogies  évidentes que  nous  
 exposerons  : elle  se  divise  en  trois  ordres.  (°)  
 L.es  CYCLOSTOMES,  dont  les mâchoires  sont  soudées  en  
 liN GESEIIAL.  U  
 (a)  Pl. 5. t  
 un  anneau  inmiobile  et  les  branchies  ouvertes  par  des  
 trous  nombreux;  
 Les  SELACIENS, qui  ont  les  branchies  des  précédens,  
 mais non  leurs  mâchoires;  
 Les  STURIONIENS,  doiit  les  branchies  sont  ouvertes  
 comme  à l'ordinaire  par une seule  fente garnie  d'iui  opercule. 
   
 L'autre  série,  ou celle  des  POISSONS  ORDINAIRES,  m'offre  
 d'abord  une  première  division  dans  ceux  où  l'os  maxillaire  
 et  l'arcade  palatine  sont  engrenés  au  crâne  : j'en  
 fais un  ordre  des  PLECTOGNATES,  divisé  en  deux  familles :  
 les  Gymnodontes  et  les  Sclérodennes.  
 Je  trouve  ensuite  des  poissons  à mâchoires  complètes,  
 mais  où  les  branchies,  au  lieu  d'avoir  la  forme  de  peignes, 
  comme  dans  tous  les  autres, ont  celle  de  séries  de  
 jietites houppes ; j'en forme encore un ordre  que je nomme  
 LOPHOBRANCHES  ,  et  qui  ne  comprend  qu'une  famille.  
 Alors  il  me  reste  une  quantité  innombrable  de  poissons  
 auxquels  on  ne  peut  plus  appliquer  d'autres  caractères  
 que  ceux  des  organes  extérieurs  du  mouvement.