
 
		H  
 11  'ri-'  !  
 '•  tf   .  
 Î  
 ''  LES  ZOOPHYTES.  
 naux.  Le  plus  grand  nombre  des  autres  Zoophytes  est  
 hermaphrodite  et  ovipare;  phisieiirs  n ont  aucun  organe  
 génital,  et  se  reproduisent  par  bourgeons  ou  par  
 division.  
 Les  animaux  composés,  dont  nous  avions  déjà  vu  
 quelques  a]5parences  parmi  les  derniers  Mollusques,  
 sont  très  multipliés  dans  certains  ordres  de  Zoophytes,  
 et  leurs  agrégations  y  forment  des  troncs  et  des  expansions  
 de  toute  sorte  de  figures  (").  Cette  circonstance,  
 jointe  à  la  simplicité  d'organisation  de  la  plupart  des  
 espèces,  et  à  cette  disposition  rayonnante  de  leurs  organes, 
   qui  rappellent  les  pétales  des  fleurs,  est  ce  qui  
 leur  a  valu  le nom  de Zoophytes  ou  animaux-plantes,  
 par  lequel  on  ne  veut  indiquer  que  ces  rapports  apparens, 
   car  les  Zoopliytes,  jouissant  de  la  sensibilité,  du  
 mouvement  volontaire,  et  se  nourrissant,  pour  la  plupart, 
   de  matières  qu'ils  avalent  ou  qu'ils  sucent,  et  
 qu'ils  digèrent  dans  une  cavité  intérieure,  sont  bien  
 certainement,  à  tous  égards,  des  animaux.  
 Le  plus  ou  moins  de  complication  des  Zoophytes  a  
 donné  lieu  à  leur  division  en  classes;  mais  comme  on  
 LES Z.OOI'HÏTES.  '  
 ne  connaît  pas  encore  parfaitement  toutes  les  parties  
 de  leur  organisation,  ces  classes  n'ont  pu  être  caractérisées  
 avec  autant  de  précision  que  celles  des  embranchemens  
 précédens.  
 Les Oursini  et  les Astéries,  auxquels  les épines  qui  les  
 garnissent  d'ordinaire  ont  fait  donner,  par  Bruguière,  
 le  nom  d'ECHiNODEKMES,  ont  un  intestin  distinct,  flottant  
 dans  une grande  cavité,  et accompagné  de  plusieurs  
 autres  organes  pour  la  génération,  pour  la  respiration,  
 pour  une  circulation  partielle.  Il  a  fallu  leur  réunir  les  
 Molothuries,  qui  ont  une  organisation  intérieure  analogue, 
   peut-être  même  encore  plus  compliquée,  bien  
 (ju'elles  n'aient  point  d'épines  mobiles  à  la  peau.  
 I.es VERS iNTESTiN.iUX, qui  forment  la  seconde  classe,  
 n'ont  point  de  vaisseaux  bien  évidens  et  oil  se  fasse  une  
 circulation  distincte,  ni  organes  séparés  de  respiration;  
 leur  corps  est  en  général  allongé  ou  déprimé,  et  leurs  
 rganes  disposés  longitudinalement  ;  les  différences  de  
 leur  système  nutritif  les  feront  probablement  diviser  un  
 jour  en  deux  classes,  que  nous  indiquons  déjà  en  y  
 établissant  deux  ordres;  en  effet,  dans  les  uns  il  y  a  un  
 canal  alimentaire  suspendu  dans  une  vraie cavité  abdominale, 
   qui  man((ue  dans  les  autres.