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" " ACALÈPHES
¿'ombrelle. Ses contractions et ses lUlalalioiis concourent aux
mouvemens de l'animal. Les bords de cette ombrelle, ainsi
que la bouche ou les suçoirs plus ou moins prolongés en pédicules
qui en tiennent lieu, au milieu de la face inférieure,
sont garnis de tentacules de formes et de grandeurs très diverses.
Cesdifférens degrés de complication ont donné lieu A
des divisions très nombreuses ( i ).
Nous donnerons le nom général de
MÉDUSES PROPRES
(Pl. 42 i 4S.)
A celles qui ont une vraie bouche sous le milieu de la surface inférieure
soit s implement ouverte à la surface, soit prolongée en pédicule, et parmi
les méduses propres
On pourrait réunir sous le nom
D'EQUOREE
( Planche 42. )
Toutes celles où celte bouche est simple et non prolongée ni garnie de
bras (a).
Quand il n'y a point de tentacules autour de l 'ombrel le, ce sont les
PHoacTKiEs de Lamarck. (2)
Lorsque l'ombrelle est garnie de tentacules tout autour, ce sont les
EQBOHÉES (¿) plus part icul ièrement ainsi nommées (les ÉQBOKÉES de Pé-
(I) OD doit principalement consulter sur
ce genre le prodrome dooné par MM. Péron
et Lesueur, dans les U et r5® vol. des
Annales du Muséum ; mais en observant
qu'ils ont souvent formé des genres d'après
de mauvaises figures d'auteurs peu exacts ,
(a) Pl. 42, Cg. l a ; pl. 43, /ig. 3«.
(c) P1./53, fig. 2.
tels que Baster et Borlase, et sans en avoir
vu les sujets; que par la même cause ils
ont multiplié outre mesure les espèces.
(a) Les P/torcinies [ù] et les Eulimèncs (c),
de Péron,
(¿J l^l. 43, 11«. I.
{'!) Pl. 42, H' et pl. 43, fig. 3.
«on), l'un des sous-genres les plus nombreux, surloiil dans les mers des
pays chauds (i).
Certaines espèces sont remarquables par des lames qui garnissent leur
surface inférieure (<Z); d^aulres (les FOVÉOLIES. Péron) par de petites foss
e l l e s creusées au pourtour de l 'ombrel l e (2).
On pourrait ainsi réunir sous le nom de
PELAGIES
CP1.Î4, 45, 46.)
Celles où la bouche se prolonge en pédoncule (/'), ou se divise en
bras (3).
Dans tous ces sous-genres, il n'y point de cavités latérales; mais un
nombre bien plus grand de ces méduses à bouche simple, a dans l'épaisseur
quatre organes formés d'une membrane plissée, remplie à certaines
époques d'une substance opaque, et qui paraissent être des ovaires (c). Ils
sont le plus souvent logés dans autant de cavités ouvertes à la face inférieure
ou sur les côtés du pédicule, et que l'on a pris mal -à-propos (selon
moi) pour des bouches, parce qu'il s'y engage quelquefois des pet i t s ani -
maux (4). Quelques-uns les p rennent aussi pour des organes de respirat
i on (6), mais il est plus vraisemblable que cette fonction s'exerce sur les
bords de l'ombrelle. Les tentacules, soit du bord de l 'ombrel le, soit du
( i ) Medusa oequorca, Gm., Forsk.,
XXX.I; Encycl.,vers, XCV, i;
JEquorea mesonema, Péron; Forsk.,
XXVIII, B.;
Mcd. mudlaginosa, Chaniiss.etEiseub.,
Ac. nat. Cur., X , part., pl. xxx, f. 2;
et les espèces gravées par M. Lesueur, et
indiquées par Pérou, An. Mus,, XV, et
par M. Lamarck (Hist, des Anim sans vert.,
I I , 498 et suivantes). Il est à regretter que
ces planches ne soient pas dans le commerce.
J'y joins aussi les PÉOASIES dePér.,
et ses A
(2) MedusamoUìcìna, Forsk., XXXI I I ,
C.; Encycl. XCV, i, aj
Medusa perla (le genre MEI.ICERTE, Per.).
(3) Pelogia panopyia, Péi'on , Voyage
aux Terres austr., XXXI, 2 j les C\LI.IRHOE,
les EV.^GOREs dc Péroii s'y réunissent
également.
(4) Cette opinion de Baster et de Müller
a engagé Péion à diviser une partie de ses
méduses en monostomes et en polystomes.
(5) Eisenhardt, sur le Bhisostome., etc.
(a) Voyez, pl. 42 cl l'cxplication de la Cg. i b.
(«) Pl. 47. f'B- • >'•
ZOOPHYTES.
(S) Pl. 45, fie