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POISSONS.
Cilles, et sur les côtés par les maxillaires; leurs corps est
t o u j o u r s bien écailleux. Le' p l u s grand nombre à une
vessie natatoire, et de nombreux coecums. Il n'y en a
i]u une partie qui remontent dans les rivières.
LES HARENfxS
iCI.OPEA. r..)
(Pbiu.-lie IO40
Ont deux caractères bien marqués dans leurs intennaxillaii'es
étroits et courts, qui ne font qu'une petite partie de la mâchoire
supérieure dont les maxillaires complètent les côtés,
en sorte que ces côtés seuls sont protractiles, et dans le bord
inférieur de leur corps qui est comprimé et où les écailles
l'orment ime dentelure comme celle d'une scie: Les maxillaires
se divisent en outre en trois pièces. Les ouïes sont très fendues:
aussi dit-on que ces poissons meurent à l'instant où on les tire
de l'eau. Les arceaux de leurs branchies sont garnis, du côté de
la bouche, de longues dentelures comme des peignes. L'estomac
est en sac allongé ; la vessie natatoire longue et pointue et
les coecums nombreux. Ce sont de tous les |)oissons ceux qui
ont les arêtes les plus nombreuses et les plus fines.
r . E S HARENGS proprement dits
iCI.liPEA. Cuv.,
Onl les maxillaires iuqiies en avant, divisibles longilutlinalemenl en
p l u s i e u r s pièces; l'ouverlure de la bouche médiocre, la lèvre supérieure
non éehancrée.
L<
MALACOl-nillVOIENS AliDOMIMAUX
Le HABEHG COMMUN {Chipea harengns. 1,.). lil. 29. l.
( w . 10.',. He-1.)
Poisson connu de lout le monde, a les dents visibles aux deux miclioires;
la carène du ventre peu maïquée, le subopcrculc coupé en
r o n d ; des veines sur le sous-orbi tai re, le pi éopercul e et le b a u t de l'opercule.
Ses ventrales naissent sous le mi l ieu de sa dorsale ; la longueur de
sa téte est cin(| fois d ans sa longueur totale; et, en por tant en arrière la
distance de son museau à sa première dorsale, on atteint le milieu de la
caudale. Son anale a seize rayons.
Ce poisson fameux part tous les ans en été des mer s du nord, descend
en anlomne sur lès côtes occidentales de la France, en légions innombrables,
ou plutôt en bancs serrés d'une étendue incalculable, qui
f r a i e n t en route, et arrivent, presque exténués, 5 l'issue de la Manche,
vers le milieu de l 'hiver. Des flottes entières s'occupent de sa pèche, qui
e n t r e t i e n t des milliers de pécheurs, de saleurs et de commerçans. Le.s
meilleurs sont ceux que l'on prend le plus au nord; une fois a r r ivés aux
eûtes de basse Normandie, ils sont vides, et leui- chai r est sèche et désagréable.
Le MELET, ESPROTm HAREmUET, SPRAT its. Anglais {Clupea
sprat/us. 1!1. -19. 2;, (i)
A les proportions du haicng, mais il demeure beaucoup plus petit.
Ses opercules ne sont pas veinés ; u n e bande dorée se mont r e le long de
ses flancs au temps du frai. On en fait des salaisons dans le nord.
BLANQUETTE, EREITLING des Allemands, HHIJiyBAIT Am Anglais
{Vlupeu la/Hhis. N.), Schoncfeld. |i. 41.
A le corps plus comprimé, le ventre plus tranchant que le h a r eng ; sa
h a u t e u r et la longueur de sa tète out chacune le quart de la longueur
;i) Artidi cl ses success.'ui* onl timtoiidu l'espiol avec la sarJinc.
POISSONS.