(5) «Entre la Syrie et la Judée est une montagne
où se révère un dieu qui n’a ni statues
ni temples, mais simplement un autel, sur lequel
on l’invoque ; la montagne et le dieu se nomment
Carmel. Vespasien y offrit un sacrifice, assisté
d’un prêtre nommé Basilides. ( Tacite, Hist.,
lib. 11, l x x i x .)
(6) «Il y a une chose fort remarquable dans
la façon dont les anciens temples égyptiens sont
bâtis.... Les parois en sont fort inclinées, de
manière à former un angle très considérable ;
et l’on peut juger, par les divers ornemens qui
les couvrent, que ces temples sont de la plus
haute antiquité. De là je suis porté à croire que
cette singulière construction était un reste du
goût de ceux qui les bâtirent pour leur première
habitation. Ils imitaient l’inclinaison des montagnes
, etc. » ( Bruce , Voyage aux sources du
N il, liv. 1 ,‘ch. vi.)
(y) « Celles d’où ils voient partir les éclairs et
le tonnerre sont la résidence des dieux. Ils y
portent leurs offrandes de riz, de millet, de
maïs, de pain , de vin , d’huile et de fruits, qu’ils
laissent respectueusement au pied». ( Villauts,
Voyage en Guinée,p. i 83, etc.) Arthus assure
que , dans leurs voyages , les Nègres n’osent passer
à la base des hauts lieux, sans y monter pour
apaiser les fétiches par des présens. (Histoire dos
Voyages, t. iv, liv. ix , ch. vii , sect. v i i .)
(8) «Les montagnes sont souvent les fétiches
des Nègres d’Ardra. » (Relation de Delbèe dans
Desmarchais et dans Labat.) « Dans les grandes
fêtes que les rois nègres de la côte d’Or donnent
à leurs sujets et à leurs voisins, leurs esclaves
ont bien soin de porter au pied de quelque montagne
des offrandes pour les fétiches du prince».
( Histoire des Voyages} t. iv, liv. ix , ch. v i ,
sect. vm.)
(9) « A Palme , on avait aussi un lieu de prédilection
pour prier dans les grandes occasions.
C’était un sommet pointu d’une grande hauteur.
L’existence de l’ile était regardée comme dépendante
de la sienne. On croyait que Dieu s’y reposait,
et l’on y venait offrir des voeux et des
libations. L’on y portait les entrailles des animaux
, et l’on imaginait qu’avec de pareilles
offrandes, accompagnées de cérémonies extraordinaires,
on rendait le. ciel propice. Aussi ce
rocher, nommé le Grand-Ydafe, était-il toujours
environné de Corbeaux, qui se nourrissaient