Océali inconnu et à l’inconstance des
eaux. Ainsi les familles humaines paraissent
avoir établi leurs foyers primitifs
sur les élévations du og lob e ,/ et
delà elles se sont écoulées, comme les
fleuves, des montagnes jusqu’aux extrémités
des terres et aux rivages des
mers, e tc .»*
Dès 1 an X I de la République (1804),
nous avons dit aussi** : «Le goenre duquel
nous faisons partie doit venir de
différentes racines confiées à différens
climats ; ce n’est pas la température
des lieux qu’ils habitent qui cause
tant de variétés parmi les hommes ;
sous le meme parallèle où se trouvent
les noirs Jolofs, existent aussi des
* Dictionnaire de Dèterville * t. i v , p. i j 5 .
Paris, 1817.
** Essai sur les îles Fortunées, p. i 65 , etc.
ro u g e s , des olivâtres et même des
blancs purs, qui, de temps immémor
ia l, ont conservé leur teinte et leur
physionomie qu’ils conserveront p ro bablement
toujours.... L ’espèce dont
nous faisons partie ne doit pas plus
tirer son origine des mêmes lieux que
les autres, que les Sapajous des A n tilles
ne doivent venir originairement
de l’A frique où il y a des P ap ion s , et
des parties de l’Inde dans lesquelles
on trouve des Orangs-Outangs....; et,
comme il y a bien lieu de croire que
toutes les especes d un même genre
ne sont pas sorties d’un seul type propre
à chacun , il ne serait pas plus fructueux
de rechercher s’il fut un seul
pr emier Homme et où fut sa demeure,
que de s’enquérir d’où venaient, et
de quelle espèce furent les premiers