cl Animaux domestiques que,des points
de leur départ, les Hommes conduisirent
les uns vers les autres comme
pour les soumettre aux causes de dégradation
dont eux-mêmes étaient
passibles. Le D o gu e , le L é v r ie r , le
Basset et l’Epagneul ne peuvent pas
plus être le même animal que le Lion,
le T ig r e , le Jaguar, l’Once ou le Lynx ;
mais ayant plus de conformités dans
leurs penchans, au lieu de s’entre-déchirer,
comme l’eussent fait les espèces
du genre Chat, ils se sont unis les uns
aux autres, lorsque les Hommes d’espèces
diverses, qui les avaient modifiés
séparément par la domesticité, leur en
donnèrent l ’exemple; e t, de leurs ac-
couplemens nouveaux, résulta cette
multiplicité de formes et de couleurs
intermédiaires où le naturaliste ne
L HOMME. I 3 7J
s’arrête pas. il en fut ainsi pour les
espèces du genre Homme, q u i, sous
les rapports m o rau x , ont plus de ressemblance
avec les Chiens, qu ’on ne
consentirait à la vou e r .
On doit reléguer au nombre des
êtres imaginaires ces hommes à queue
de Vache que d’anciens voyageurs ont
prétendu se trouver à Formose. Il en
est de même de cette race de Malais
chez laquelle, selon Stru y s , les femmes
avaient de la barbe comme leurs
maris. On ne doit pas non p lu s , malgré
1 autorité de B u ifon, qui penche
pour les adopter, croire à de petits
Africains , mangeurs de Sauterelles,
mentionnes par D ra k e , et q u i , vers
la g e de quarante ans, sont à leur
tour mangés par une multitude d’in sectes
ou vermisseaux sortant de tou