ries, comme le Dronte et les Tortues
de Mascaraigne, comme les Loups de
l’Angleterre.
On prétend que chez les Caraïbes, le
langage des Femmes n’est pas tout-à-
fait le même que celui des Hommes.
Il serait curieux de constater ce fait.
On doit remarquer qu’il existe dans
l’Amérique septentrionale, parmi les
peuplades d’espèce Colombique, quelques
autres peuplades appartenant à
des espèces fort différentes, telles que
l’Hyperboréenne, et peut-être même
la Scythique; mais elles s’y sont simplement
égarées, et l’on ne saurait les
regarder comme autochtones. Il en
est de même de quelques tribus d’origine
Celtique qu’on y a reconnues, et
dont l’une parlerait même assez purement
l’idiome du pays de Galles (2). C’es t
probablement par ces étrangers que
s’introduisit chez les Colombiques l’usage
d’enterrer les morts illustres avec
leurs armes, en chantant des hymnes
lugubres.
(1) Nous avons prouvé ailleurs (Encyclopédie
moderne de M. Courtin, au mot B am b o u ) que
ce nom de Calumet; si souvent employé par les
écrivains superficiels, qui ne connaissent des
Sauvages que ce qu’en dit Raynal, ou la détestable
compilation de F Histoire des Voyages par
Laharpe, était totalement étranger au Nouveau-
Monde, puisque calumet, employé pour désigner
des tuyaux de pipe faits avec des rameaux
de graminées ligneuses, vient évidemment du
latin calamus ou culmus.
(2) On lit dans la Revue encyclopédique
monument dé philosophie que l’Europe doit à
l’infatigable persévérance de notre savant ami
M. Jullien, mais qu’une coterie, qui n’a pu y
obtenir le monopole des éloges , voudrait
anéantir, on l i t , disons-nous , dans la jRevue