mont Ida. Enfin , ces pierres plantées
sur toutes les cimes des îles et des
côtes occidentales de l’Ecosse, de l’A n gleterre
ou de l’Armorique, retrouvées
en quelques endroits à la base
des Pyrénées, avec de vieilles tours
d’origine inconnue, dont les crêtes de
1 Irlande sont couronnées, indiquent
que le respect des hauts lieux s’étendit
d u n e extrémité à l’autre de l’Ancien
Monde * mais par une singularité
digne de remarque, on ne le voit pas
chez le Malais toujours riv e ra in , non
plus que chez les autres espèces Océaniques
, soit la Mélanienne, soit l ’Aus-
tralasienne. On doit aussi noter qu’il
parait etranger aux peuples américains ;
et malgré la hauteur des Andes qui
semble prouver qu’une partie au moins
du Nouveau-Continent ne le cède point
i/ h om me . 167
en antiquité au centre de l ’A s ie , de
1 Europe ou de l’A fr iq u e , les espèces
indigènes du genre humain ont dû
n y paraître que tard. Quoi qu’il en
s o it , un coup-d oeil jeté sur la magnifique
mappemonde publiée en 1820,
par M. Brué, et dans laquelle cet habile
géographe a figuré les chaînes alpines
avec une singulière intelligence,
p eu t, si l’on adopte nos quinze espèces
d’Hommes, aider à reconnaître où
en furent les berceaux, mot q u i, pour
le genre de recherche que nous allons
entreprendre, nous paraît préférable
à celui de foyers, employé par M. Vi-
rey.
On voit dans les bonnes cartes,
qu’entre la Caspienne et la Mer
N o ire , par les déserts où coule le
Nolga, et par le pays des Cosaques