péens, notamment un à Varsovie, il
était né d’un Polonais et d’une Allemande
, et un autre dans un village
de Souabc où l’on nous assura que sa
mère et sa grand-mère étaient en tout <3
semblables à lui.
Les Albinos observés à Java par des
voyageurs , y forment, dit-on , quelques
pauvres peuplades errantes dans
les b o is , et proscrites sous le nom de
Chacrelas. Labillardière cite une fille
Albinos qui appartenait également à
la race de Malais Océaniques , et
qu’il aperçut sur une des des des
Amis. Ceux de Ceylan, nommés Be-
das ou Bedos, méprisés du reste des
habitans, paraissent appartenir à l’espèce
des Hindous. Il en existe parmi
les Papous. On en a vu chez les Hy
perb oré ens , mais ils y sont très ra res.
Nous avons observé à Masca-
reigne une assez jolie esclave de seize
ans , qu’on eut dit cependant en
avoir trente, qui avait été achetée à
Madagascar, et qui était Albinos de
l’espèce Ethiopique. Elle avait eu
deux enfans, l ’un d’un blanc et l ’autre
d’un nègre, tous les deux étaient de
véritables Métis , ayant les traits de
leur père, mais la couleur blafarde et
la blancheur des cheveux de la mère ;
leurs y eu x , faib les, n’étaient cependant
pas ro u g e s , mais châtains très
clairs.On trouve, dit-on, fréquemment
des individus pareils dans les bois de
la grande île où la seule colonie qui
nous reste dans les mers de l ’Inde s’a limente
d’esclaves. Les habitans de
l’Ile-de-France prétendent en avoir
acheté quelquefois pour leur sauver la
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