quarante an s , et passent, clit-on, rarement
la cinquantaine. On croit remarquer
qu’ils on t, comme le reste des
A frica in s , du penchant pour l’isla-
misme, parce que cette relig ion, assez
habilement appropriée au climat des
tropiqu e s , permet là possession de
plusieurs femmes, et qu’elle n’offre
point de ces mystères incompréhensibles
pour tout autre qu’un subtil
Européen.
E11 terminant par le Hottentot le
tableau des espèces du genre humain,
nous croyons devoir faire observer
que si la supériorité intellectuelle de
quelques hommes favorisés sortis de
fespèce Japétique, paraît mériter à
c e l le - c i le premier rang, les neuf
dixièmes des individus qui la composent
ne sont cependant pas beaucoup
supérieurs aux Hottentots, quant
au développement de la raison. Nous
n’avons donc la prétention d’assigner
aucune place définitive. Qu i, d ailleurs,
oserait élever une espèce au-dessus
des au tre s , ou déclarer l une d’elles
incapable de sortir de l’état de Brute?
Ne voyons-nous pas d’orgueilleux E u ropéens
tomber de nos jours par-delà
des Pyrénées, au niveau des Sauvages
de la nouvelle Calédonie, tandis que
les Ethiopiens transplantés sur le sol
d ’Haïti, s’élèvent au sublime niveau
de l’Anglo-Amérique.
fï) Il existe néanmoins des exemples de tels
accouplemens, et les Métis qui en sont résultés
prouvent a quel point les caractères de l’espèce
Iiottentote sont profondément graves , puisqu’ils
l'emportent chez eux sur tout autre. On lit dans