deux ouvrages sur l’Espagne, que le
détroit de Gibraltar n’existait pas
alors *. La Méditer ranée n’avait aucun
rapport, pour la forme, à ce que nous
la voyons aujourd’hui : sa communication
avec l ’Océan boréal, reproduite
dans le canal du Languedoc, faisait de
l ’Ibérie une péninsule de cette Atlantide
à laquelle des traditions respectables
ont antiquement rattaché les
îles Fortunées ou Hespérides. Les dé serts
de Sahara et de Lybie (surface
arénacée à peine élevée au-dessus du
niveau des mers actuelles) étaient une
mer de communication, et la grande
île , formée par les Canaries, la Barbarie
et l ’E spagne, vit naître cette race
* Guide du Voyageur en Espagne, p. 226;
et Résumé géographique sur la péninsule Ibérique,
page 117.
de l’espèce Arabique, n° 2 a, q u i, sous
le nom d’Atlantes, fut probablement
l’une des premières à se civiliser.
L isthme de S u e z , encore aujour-
d hui presqu’à fleur d’eau, ne pouvait,
dans cet état de ch o se s , séparer deux
Océans. Le golfe Arabique et la Méditerranée,
le golfe Persique même, devaient
communiquer par cet espace
uni et pierreux que leur retraite a laissé
inhabitable sous le nom d’A rabie Pé-
trée; mais les montagnes de la Lune
et de l’Abyssinie dominaient les flots
africains, et sur les plateaux qui maintenant
y demeurent à^peu-près abandonnés
à l’espèce Etliiopique, la race
Adamique, n° 2 p, sortait des mains
du vrai D ieu , avec une prédominance
qui devait, par une substitution mystérieuse
dont les livres hébreux offrent