cher pour faire leurs ordures, et ne
montrent point dans leurs amours ce
sentiment de pudeur qui porte certains
animaux même à se mettre à
1 écart durant 1 acte de la propagation.
On assure qu’ils ne se sont pas
fait un compagnon de chasse, du
Chien qu’on trouve réduit à l’état de
domesticité chez lés autres espèces
d Hommes sans exception. Ils n’ont
d autres armes que de mauvaises za-
gaies ; à la Nouvelle-Calédonie, ils y
ont joint la fronde, et plusieurs, ayant
eu des communications avec l’espèce
Neptunienne, en ont emprunté quelques
arts grossiers. Sous le rapport
des superstitions religieuses, ils n’en
sont pas même encore au fétichisme.
(î) Ce sont ces liabitaiis de la terre deDiémen
que M. Lesson appelle Tasmaniens, nom que
nous eussions volontiers préféré à celui que nous
avions précédemment proposé pour désigner la
meme espece d Homme, s’il eut été définitivement
admis parmi les géographes de faire disparaître
oes caites le nom d’Antoine Van—Diémen , gouverneur
hollandais aux Indes Orientales, protecteur
éclairé des navigateurs et sous l’administration
duquel fut découverte èn i 63i l’Australasie
: Tasman reconnut à la vérité les parties
méridionales de ce cinquième continent, mais
il ne toucha la presqu’île qui porte son nom
que vers 1612.
X V . E spèce H o t t e n t o t e . Homo
Hottentotus. La plus différente de l’espèce
Japétique par l’aspect et les caractères
anatomiques, celle-ci fait le
passage du genre Homme aux genres
Orang et Gibbon, conséquemment
aux Singes. Comme dans les Macaques,