ne peut être chez eux que très moderne.
La plupart vivent de pêche.
-j-f- U lotriques, a cheveux crépus.*
Vu Iga ire ment les Nègres.
On n’en connaît pas de blanches,
non plus que d’américaines. Dans ce
sous-genre, la couleur ne dépendra
pas plus du climat que dans le précédent
; elle réside essentiellement
dans le derme dont le docteur Chaus-
sier a si bien fait connaître la structure;
l’épiderme y est étranger; il ne
remplit dans toutes les peaux, quelle
que soit leur nuance, d’autre fonction
que celle d’enveloppe pour mettre à
* Du grec uXoç fr isé , crêpé} et ôdl* cheveux.
l’abri d’un contact douloureux les extrémités
nerveuses épanouies, et pour
s’opposer à l’évaporation trop considérable
des fluides animaux.
r XII. E sp è c e E t h io p ie n n e . Homo
Æthiopicus. Les traits de cette espèce
sont tellement caractérisés , qu’on reconnaîtrait
un Éthiopien au premier
regard, eût-il le teint de la plus fraîche
des Européennes. Indépendamment
de la nature de ses cheveux laineux,
de sa couleur noire, et du son
de sa voix grêle, argentiney piailliarde,
singulièrement accentuée ; des distinctions
anatomiques frappantes séparent
totalement l’Éthiopien de tous les
Hommes dont il vient d’être question.
Ces distinctions organiques consis-
3.