plus d un exemple, passer un jour à
notre espèce. Ci i)
On sait maintenant que les monts
de Guinée ne communiquent pas avec
ceux d’où le Nil descendit comme
pou r servir de guide à la race Adami-
que; ils forment une masse particulière
d’où peut-être est venue l’espèce Ethio-
pique , n° 1 2 ; mais nous avons des rah
sons puissantes de supposer que l’A frique
australe fut long-temps une
terre à p a r t, et les idées qu’avaient
les anciens d’une partie du monde
qu ils connaissaient beaucoup mieux
que n ou s , confirment cette opinion.
Les premières cartes géographiques
nous représentent l’Ethiopie comme
tronquée d’Orient en Occident, presque
parallèlement à l’équateur depuis
la côte d’Ajan jusqu’à celle de Galabar.
L ’espèce Ethiopique eut donc pu se
reproduire au C o n g o , dont les sommets
forment peut-être encore une
grande île , étendue du Nord au S u d ,
tandis que sur les hauteurs qui s’élèvent
vers le tropique austral, apparurent
les Cafres, n° i 3 , et ces Hotten
to ts ,^ 1 5, qui nous semblent devoir
être avec les Australasiens, n° 8 , et
les Mélaniens, n° 14 , les derniers v e nus
ou les espèces cadettes du genre
humain.
Nous n’avons pas sur l’Amérique et
sur ses espèces d’Hommes indigènes
des données suffisantes pour entreprendre
d’y chercher dans quelle partie
de son étendue durent être situés
les berceaux analogues à ceux que
nous venons de reconnaître sur l’Ancien
Monde. On peut néanmoins