Un croisement suivi, ramène à la couleur
primitive les enfans provenus de
ces Métis ; selon que ceux-ci s’allient
aux espèces Blanches ou à l’espèce
Noire. Mais deux Mulâtres du même
degré procréent absolument leurs semblables
, et l’on peut concevoir conséquemment
la possibilité de variétés
constantes de plus, dans le genre humain
, s’il arrivait quelques circonstances
qui vinssent à isoler pour jamais
des deux souches primitives, quelques-
uns de leurs hybrides appariés.
Partout injustement réprouvés, les
Mulâtres ne manquent cependant pas
de cette beauté et de cette intelligence
q u i résultent en général du croisement
des espèces ou des races. Les Nègres
portent envie à la supériorité qu’ils
prétendent s’arroger comme tenant
des Blancs; ceux-ci qui ne trouvent
pas qu’il soit criminel de les procréer,
n’imaginent pas non plus qu’il soit
atroce de les dégrader, et c’est un trait
déshonorant de l’histoire des Hommes
d espèce Japétique, que des coutumes
avouées autorisent l’inhumanité avec
laquelle ces derniers tyrannisent les
fruits de leurs amours avec les Femmes
d’espèce Ethiopienne. Dans toutes
les colonies Européennes , chez le^>
Français surtout, les Mulâtres furent
traités avec un mépris que rien ne saurait
justifier, et capable de soulever
d’indignation les coeurs les plus apathiques.
On dirait que les Blancs ne
donnent le jour à des enfans de couleur
que pour se procurer le satanique
plaisir de les rendre misérables.
Ces pères dénaturés auraient horreur