de Grès décoré du titre de Fossile humain. Les
lumières du siècle ont fait justice de cette spéculation,
et nul 11e crut au cavalier du long rocher,
si ce n’est certaines personnes qui avaient
quelque intérêt à ce qu’on y crût. » (Dict. class.
dJUist. nat., t. y 1 , p. 5y3 et suiv. , dans notre
article F o s s i l e s .)
Nous ajouterons à ce qui vient d’être transcrit
ic i, que la non existence de Fossiles humains
n’est pas un fait isolé en Géologie, «Elle se lie ,
dit M. Constant Prévost, à cette observation
générale d’une haute importance , qu’on n’a pas
encore trouvé dans cet état fossile les Animaux
dont l’organisation présente le plus de rapports
avec celle de l’Homme, comme les Singes ou les
Chauve-Souris, et que, parmi les Fossiles incontestables
, les êtres qui s’en éloignent le moins
se voyent graduellement dans les couches les
plus récentes du globe. » ( Dict. class. dJHist.
nat., t. 1 , p. 434, dans l’art. Anthropolithe
de M. C. Prévost.)
(3) «J’observai, dit Thunberg, sur les hauteurs
qui entourent la ville (Nangasaki), un
grand nombre de tombeaux qui se distinguaient
de loin par des pierres élevées., . . Les temples ,
de différentes grandeur et forme, se trouvaient
également placés sur les endroits les plus émi-
nens.— La montagne de Fusi, la plus considérable
de l’empire, et si haute qu’elle est toujours
couverte de neiges, passe, parmi les habitans,
pour la demeure du dieu des ouragans ». ( Voyage
au Japon, ch. x , p. 318, et ch. xi , p .502.)
(4) Il est souvent question, dans Homère,
des oracles d’Apollon qui se rendent sur les montagnes.
On trouve , dans une tragédie de Sophocle,
un personnage qui dit : «J’aperçus la
célèbre Nysa, montagne qu’agite la fureur de
Bacclius, de ce dieu armé de cornes, qui l’avait
choisie pour sa nourrice, et sur laquelle on n’entend
la voix d’aucun oiseau». Cette montagne ,
probablement située dans la Thrace, encore
qu’on l’ait supposée de l’Inde, est également citée
dans le prince des poètes qui nous représente
«Lycurgue l’Edonien poursuivant sur le mont
Nysa la nourrice du furibond Bacchus». On lit
dans les Supplémens de Freinshémius, au sujet
de la peste qui ravagea Rome vers 291, av. J.-C.,
« que les temples d’Esculape sont presque tous
bâtis dans les lieux découverts sur les hau-
V
leurs , etc.»