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par F E t e r n e l l e S ag e s se à Forgueil de
la folle humanité, et bien fait pour confondre
l’inconséquence de ces prétendus
philosophes qui, dans leur impuissance
, voudraient doter leurs pareils
en misères, d’une portion d’intelligence
usurpee sur la D iv in i t é ! Ainsi seraient
d audacieux vermisseaux qui, parce
qu’ils se sentiraient réchauffés du soleil,
et que leur frele matière en réfléchirait
un rayon égaré, s’imagineraient être
aussi une importante émanation de
L’ÊTRE SUPRÊME
INCOMPRÉHENSIBLE ! ! !
(1) La présence du nom de ce grand citoyen
dans cet ouvrage montre que notre première
édition remonte à l’époque où un Homme de
plus osait lutter contre la tendance, manifestée
par les descendans de la race Celtique , à
retourner vers la sauvagerie des temps où nos
stupides aïeux fléchissaient le genou devant les
druides.
(2) M. Duméril (Zoo/, anal., p. 6) remarque
tiès judicieusement que ccL’Homme est surtout
particularisé par la faiblesse générale* de ses organes
au moment où il naît, et surtout par le
long espace de temps que semble exiger sa première
éducation physique. Aucune autre espèce
de Mammifères, ajoute-t-il, n’a besoin plus
long-temps que lui de soins assidus et de la protection
de ses parens. L’imperfection des organes
ne permettant pas, dans l’enfance, un grand
développement d’idées, cet âge est celui d’une
sorte d’imbécillité folâtre ; mais c’est précisément
de la legerete des idées, que produisent dans les
premiers temps de la vie les impressions venant
de 1 extérieur, que la raison humaine acquiert
par la suite sa plus grande force. De ce que l ’enfant
est obligé de revenir un grand nombre de