marquable et dont on s’était contenté
jusqu’alors de donner la description ; il
pense les trouver dans la chaleur qui,
selon lui , développe par un même
mécanisme les callosités postérieures
des Mandrils, la graisse des queues de
M o u ton s , le croupion de quelques
Oiseaux et les deux pétales supérieures
des Pélargonium!....
L ’espèce H ottentote se partage, avec
l ’espèce Gafre, la pointe méridionale
de l’Afrique, mais seulement en dehors
du tropique ; elle en occupe la moitié
occidentale où, sous le nom de Nama-
q u o is , de Goranas, de Boschismens ,
de Gonaquois et de Houzouanas, elle
est répandue dans le bassin de la rivière
d’Orange. Elle peuplait exclusivement
les environs du cap de Bonne-
Espérance et 3a côte su d , avant que
les Européens qui s’y sont établis n’en
eussent repoussé la plus grande partie
dans l ’intérieur des terres : mais on
se trompe considérablement lorsqu’on
avance que les Hottentots s’étendent
tout autour de l ’Afrique méridionale,
depuis le cap Négro jusque sur la côte
de Natal. Gette dernière côte est exclusivement
occupée par l’espèce Ca-
fre ; les rivages qui se prolongent du
cap Négro jusqu’à la rivière des Poissons,
présentent une étendue totalement
déserte de dix degrés à-peu-près
en latitude. Il est encore absolument
faux qu’on retrouve des Hottentots,
ou rien qui leur ressemble, dans l’île
de Madagascar.
De toutes les espèces humaines, la
plus voisine du second genre de Bi-
mens par les formes, elle est encore la