que nous savons, d’après les excellentes
observations de MM. Quoy et
Gaimard, en être distincts. Ce sont
ces deux observateurs qui, avec leur
sagacité accoutumée, viennent de ca-
ractériser récemment d’une manière
précise les Hommes dont il est ici
question, et de compléter les idées
que nous en donnaient les portraits
tracés par Petit *. Ces caractères consistent
dans la couleur de la peau qui
est plus noire encore que celle des
Éthiopiens les plus foncés, dans leur
tête ronde où le crâne est antérieurement
et latéralement déprimé, sans
que l’angle facial soit néanmoins aussi
* Voy. les pl. 4 , 5 , 6 ,7 et 8 de l’atlas du
voyage aux Terres Australes, seconde édition,
publiée par notre ancien compagnon de voyage ,
M. Freycinet.
aigu que chez les autres Nègres - dans
des cheveux laineux plus courts et
plus pressés contre la tête que chez
tous les autres Hommes, implantés
en rond par le tour sans pointes prononcées
en saillies, soit sur le front,
soit vers les régions temporales ; dans
1 arcade sourcdliere et les pommettes
extrêmement proéminentes ; dans
l’oeil plus petit que chez les Australa-
siens, fendu en longueur, avec la prunelle
verdâtre tirant sur le brun ; dans
un nez excessivement épaté et dont les
ailes minces et déprimées de haut en
bas sont excessivement ouvertes , répondant
par letcndue qui existe de
1 extrémité de rime à celle de l’autre à
toute 1 ouverture de la bouche, laquelle
est grande, non saillante en manière de
museau, mais formée de lèvres épais -
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