Nous avons, en traitant de la po;éographie
considérée sous les rapports
de l’histoire naturelle, et dans l’article
Cr éa t io n du Dictionnaire classique
d Histoire naturelle, établi quelle dut
etre la filiation des êtres vivans, en
conséquence de leurs appétits (i). Nous
y avons observé la végétation déterminant
1 Herbivore, celui-ci le C arnivore,
et rHoîiime qui se nourrit de plantes
et de chair, ne pouvant vivre avant
que lesVégétaux et les Animaux l’eussent
précédé pour assurer sa subsistance.
Nous avons vu dans la même
ouvrage, aux mots À n th r o po l ith e s
et F o s s il e s , qu’on n’avait nulle part
trouvé la moindre trace authentique
t a g n e s , dans ie Dictionnaire classique Histoire
naturelle, chez Rey et Gravier, quai des
Augustins.
d ossemens humains conservés dans
les couches du globe (2), et nous disions
à ce sujet, dès 1804, ce que nous
avons cru devoir répéter en 1825 et
que nous répéterons encore ic i, parce
que la vérité doit être souvent répétée
pour qu elle parvienne à prévaloir contre
l’erreur.
« Les animaux marins et les Poissons
sont-ils les plus anciens habitans
de l’univers? c ’est ce que tout semble
confirmer. Les traces des autres créatures
sont moins fréquentes; on ne
les retrouve que dans les régions découvertes
plus récemment, selon toute
apparence; et pour l ’H omme, il est si
moderne qu e , tandis que des feuilles
et de frêles Insectes sont devenus des
témoignages ineffaçables des existences
de temps effacés, on ne saurait ren