présumer que l’espèce Colombique,
n° ç), descendit des Apalaches et des
montagnes Bleues, qui forment comme
l ’un des noyaux du Nouveau C on tinent
septentrional, tel que la retraite
des eaux l’a laissé. Quant à l’espèce
Nep tun ien n e , n° y , nous pensons
qu’il serait prématuré de prononcer
sur le lieu de son origine ; lo rsq u e ,
à l’exemple de MM.' Calmard, Q u o y ,
Durville et Lesson, de nouveaux voyageurs
auront soigneusement observé,
comparé, décrit et figu ré , tels qu ils
s o n t , des habitans de la Polynésie et
de la mer du Sud appartenant à toutes
les variétés, à toutes les races, à toutes
les espèces qui s’y doivent trouver,
on pourra seulement tenter quelque
bon essai sur ce sujet : cette espèce
dut être partout littorale. Ce n’est que
sur sa race Océanique qu’on peut h a sarder
des conjectures probables.Nous
avons cru apercevoir son point de départ
d ans îa Nouvelle Zélande.
L ’histoire naturelle de l’Homme est
encore dans l’enfance , particulièrement
en tout ce qui concerne l ’Océanie
et le Nouveau - Monde. Il était
reçu de tromper les Européens vers la
fin du dix-huitième s iè c le , lorsqu’on
découvrit tant d’archipels dont on
.nous représentait les habitans comme
les meilleurs des humains, en leur
prêtant les formes antiques de la Vénus
d eM éd icis , d’Apollon et du dieu Mars.
On ne doit s’en rapporter en r ie n ,
touchant leur physionomie et leur
prétendue beauté, à ces jolies planches
gravées dans les voyages de Cook,
d après des dessins évidemment faits à