sies en arc prononcé, et colorées d’incarnat
assez vif au lien d’être brunâtre.
Ils ont le menton presque carré
avec peu de barbe implantée principalement
dessous. Leurs cuisses et
leurs jambes maigres , longues et disproportionnées
au corps, les rapprochent
des Australasiens à cheveux
unis. Les Femelles asservies, hideuses,
sales, fétides, ont le sein bas , gros ,
mou et pourtant plus hémisphérique
que pyriforme , encore qu’il devienne
pendant de fort bonne heure.
La plupart des Mélaniens paraissent
n’avoir pas même le développement
d’intelligence nécessaire pour se construire
des habitations ; à peine abrités
par des abat-vents , ils vivent en
général exposés à toutes les intempéries
des saisons; à la Nouvelle-Guinée,
cependant, ils se font des huttes situées
sur quelque lieu élevé d’où ils
dominent les forêts ; ces huttes sont
encore exhaussées sur de forts piquets,
et l’on ne peut y grimper qu’à l’aide
d’une sorte d’échelle qui se retire aussitôt
de crainte de surprise. On dirait le
Mollusque se contractant dans son test
et le fermant avec son opercule. Cette
situation des huttes , à une certaine
distance du sol et dans les grands
bois, fit supposer que les Mélaniens
perchaient dans la cime des arbres.
Habituellement nus, ce n’est que sur
leurs épaules qu’ils portent quelquefois
des lambeaux de la peau de dif-
férens animaux pour tout vêtement;
quelques-uns se taillent une sorte d’étui
en bois pour le membre viril; ils poussent
la brutalité jusqu’à ne pas se ca