tent? pour le squelette , dans la plus
grande blancheur des os ; dans la
boite de la tête qui, très étroite en
avant, aplatie sur le vertex, s’arrondit
dans la région postérieure vers laquelle
est reculé le trou occipital, et
dont la capacité diffère d’un neuvième
à-peu-près en moins de celle du crâne
Japétique, les sutures y étant aussi en
tout temps plus serrées ; dans l’in ter-
maxillaire et dans le menton inclinés
l’un sur l’autre avec des incisives obliquement
implantées ; dans les os du nez
considérablement aplatis, dans la largeur
des os du bassin, surtout chez
les Femmes, d’où provient la saillie
souvent monstrueuse des hanches ;
dans la cambrure des reins ; enfin
dans la courbure sensible des cuisses
et des jambes, conformation qui fait
paraître toujours un peu arqués les
Nègres les mieux faits.
M. Soemmering a fait voir que le
cerveau de l’Éthiopien était comparativement
plus étroit que le nôtre, et
que les nerfs à leur origine y étaient
au contraire bien plus gros. On a remarqué
en outre que, chez cette espèce
, la face se développait d’autant
plus en avant que son crâne se rapetissait
; son sang est évidemment plus
foncé, ainsi que la couleur de ses
muscles, de sa bile et généralement
de toutes ses humeurs ; sa sueur fétide
est aussi plus ammoniacale et tache
le linge. Les mamelles, très basses
chez les femelles, pendent dès la première
nubilité en forme de poire avec
un bout allongé, ce qui permet de
donner à teter aux enfans par-dessus