1 34 l’homme,
fourni. Le nez, plat, n’a quelquefois pas six
lignes d’élévation. Les narines sont très ouvertes
, et dépassent souvent en hauteur le dos du
nez ; etc. » Après une telle description, Levail-
lant assure que les Femmes ont les traits plus
fins , les formes belles, et la gorge bien placée ;
ce qui prouve combien il y a de vanité à disserter
sur le beau, pour établir les règles qui le constituent
dans les formes humaines. Nous 11’eussions
jamais cherche ce beau idéal, avec l’intrépide
explorateur du midi de l’Afrique, dans la figure,
dans le fessier, dans les tétines et dans le tablier
de la Vénus que disséqua M. Cuvier.
+ f f Hommes Monstrueux.
Outre des espèces, des races, et des
variétés naturellement et constamment
reproduites à travers d’innombrables
mélanges, le genre Homme renferme,
comme tous les autres, des variétés
accidentelles qui singularisent quelques
individus, ou tout au plus certaines
familles chez lesquelles des
anomalies se perpétuent. Nous ne
comprendrons pas au nombre de ces
variétés tant de physionomies où, dans
une e sp è ce , on rencontre des traits
d’une autre. Autant vaudrait, avec
T o u rn e fo r t, tenir compte des moindres
nuances qui distinguent chaque
Tulipe.
Les caractères que nous avons donnés
comme spécifiques ne se re trouvent
guère aujourd’hui complètement
réunis dans un même individu. Les
peuples sortis des diverses races se sont,
depuis si long-temps, comme roulés
les uns sur les autre s , et tellement confondus,
que les limites caractéristiques
ont en partie disparu ; il leur est arrivé
ce qui eut lieu pour les diverses espèces