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 LES  ROLLIERS  
 (COHACUS.  Lin.)  
 Pl.  1g, fig. *i,  2.  
 Ont le bec fort, comprimé vers le bout, dont la pointe est un  
 peu  crochue;  les  narines  oblongues,  placées  au  bord  dés  
 plumes,  et non  recouvertes  par elles;  lès pieds courts et  forts.  
 Ce sont des oiseaux de l'ancien continent, assez semblables aux  
 geais par  leurs  moeurs et  par  les  plumes lâches de leur  front;  
 peints  de  couleurs vives,  mais rarement  harmonieuses.  Leur  
 anatomie offre des particularités  qui  les rapprochent  des martins 
 pêcheurs  et des pics  : deux  échancrures  à  leur  sternum,  
 une seule paire  de  muscles à leur  larynx inférieur, un  estomac  
 membraneux.  (2)  
 LES  ROLLIERS  proprement dits,  
 m.  39, %.  ¡.  
 . Ont  le bec droit,  et partout plus haut  que large.  
 Nous en  avons un en  Europe.  
 Le ROLLIER  COMMUN (Coracias  garrula.  Lin.), Eni. 486.  
 7  l'I.  fig.-r.  
 Vert d'aigue-marine,  à dos et scapulaire fauves ;  du bleu  pur  au fouet  
 de  l'aile;  à-peu-près  de  la taille  du  geai.  Oiseau  fort  sauvage,  quoique  
 ( f )  Ce  nom,  consacré  par  l'autorité  
 de  Linnseus,  a  été  changé  par  M.  vieillot  
 en  celui  de  GAI,GULUS,  qui,  chez  les  
 anciens  latius,  appartenait  au  lurioL  
 '  (2) Nitsch,ap. IVatinian,  II,  p.  i iti.  
 PASSEREAUX.  17!  
 as^ez sociable avec ses semblables,  criard, qui  niche dans les creux Marbres  
 des bois,  et nous quitte en hiver.  Il vit de vers, d'insectes, de petites  
 grehouilles.  
 Quelques  rolliers étrangers  ont,  comme  le nôtre,  la queue  carrée (1);  
 cependant  les pennes  extérieures  de celles  du  nôtre  s'allongent un  peu  
 dans le mâle,  premier  indice de leur  grand  allongement  dans  plusieurs  
 espèces.  
 LES  ROLLES  
 (COÏARIS,  Cuv.)  (3)  
 pl.  39, fig. 2.  
 Diffèrent des  rolliers  par  leur  bec  plus  court,  plus  arqué,  et  surtout  
 élargi à la  base  au  point d'y  être moins  haut  que  large. (4)  
 (i)  Coracias  benglialensis,  .enl~285,  
 évid.  le mèinequVwrfica, Edw., 3a6,  et que  
 la fig: d'Albin,  i .  i f t  cilée  sous  caudata;  
 Coracias  viridis  ,  Nob.;  "Vaili., I ,  3i;  
 "Vieil!., gal.  t  io.  
 C.  Temminckii,  Vaili., pl.  G.  
 (à)  Coracias abyssinica,  enl.  626  ,  et  sa  
 variétè C.  Senegala,  eoi.  326,  Edw.,  327.  
 C.  caudata  n'en est qu'un  individu  défiguré  
 par  l'addition  de  la  tète  du  benglialensis  
 (Vaili.,  loc. c i l ,  p.  io5).  
 Cor. cyano'»astert  nob., Vaili. , .loc. cit.  
 p l . XXVI.  
 iV. B.  Cor:  caffra,  où  Shaw  cite  Edw.,  
 3ao,  ne serait qu'un  Merle  (turd.  nilens){  
 C. sinensis}  enl. 620,  par sou bec  échancré, 
  se rapprocherait aussi,  soit des  merles,  
 suit des pies-grièches.  Nous avons déjà  dit  
 que M. Temminck  en  fait un  Pyroll.  
 M.  Shaw,  croit  que  C.  viridis,  La th.,  
 est Un  Martin-pécheur.  '  
 C,  strepéra  et  C. varia,  Lalh.  ,  sont  des  
 cassicans ;  
 c.  mililaris  et  C.  scutata,  Shaw,  des  
 Piâuhau  j  
 .  C. mexicana,  Sèb.  1,  pl.  IAIV, f.  5,  est  
 le Geai du  Canada ;  
 C.  cayana,  enl.  6x6, un  Tangara.  
 (3) Colaris  est  le  nom  grec  d'un  oiseau  
 iuconnu.  M.  Vieillot  a  changé  ce  nom  en  
 Cel U i d'ETJRYSTOMUS.  
 (4j  Coracias  orientalis  (a), enl.  619  ;  
 Cor.  madâgascaricnsis,  enl.  5oi;  
 Car. a/ra,  I.alh-, Vaill, loc. cit.  pl. xxxv,  
 [a)  l'I.  39,  Gg. 2.