174 OISEAUX.
LES ROLLIERS
(COHACUS. Lin.)
Pl. 1g, fig. *i, 2.
Ont le bec fort, comprimé vers le bout, dont la pointe est un
peu crochue; les narines oblongues, placées au bord dés
plumes, et non recouvertes par elles; lès pieds courts et forts.
Ce sont des oiseaux de l'ancien continent, assez semblables aux
geais par leurs moeurs et par les plumes lâches de leur front;
peints de couleurs vives, mais rarement harmonieuses. Leur
anatomie offre des particularités qui les rapprochent des martins
pêcheurs et des pics : deux échancrures à leur sternum,
une seule paire de muscles à leur larynx inférieur, un estomac
membraneux. (2)
LES ROLLIERS proprement dits,
m. 39, %. ¡.
. Ont le bec droit, et partout plus haut que large.
Nous en avons un en Europe.
Le ROLLIER COMMUN (Coracias garrula. Lin.), Eni. 486.
7 l'I. fig.-r.
Vert d'aigue-marine, à dos et scapulaire fauves ; du bleu pur au fouet
de l'aile; à-peu-près de la taille du geai. Oiseau fort sauvage, quoique
( f ) Ce nom, consacré par l'autorité
de Linnseus, a été changé par M. vieillot
en celui de GAI,GULUS, qui, chez les
anciens latius, appartenait au lurioL
' (2) Nitsch,ap. IVatinian, II, p. i iti.
PASSEREAUX. 17!
as^ez sociable avec ses semblables, criard, qui niche dans les creux Marbres
des bois, et nous quitte en hiver. Il vit de vers, d'insectes, de petites
grehouilles.
Quelques rolliers étrangers ont, comme le nôtre, la queue carrée (1);
cependant les pennes extérieures de celles du nôtre s'allongent un peu
dans le mâle, premier indice de leur grand allongement dans plusieurs
espèces.
LES ROLLES
(COÏARIS, Cuv.) (3)
pl. 39, fig. 2.
Diffèrent des rolliers par leur bec plus court, plus arqué, et surtout
élargi à la base au point d'y être moins haut que large. (4)
(i) Coracias benglialensis, .enl~285,
évid. le mèinequVwrfica, Edw., 3a6, et que
la fig: d'Albin, i . i f t cilée sous caudata;
Coracias viridis , Nob.; "Vaili., I , 3i;
"Vieil!., gal. t io.
C. Temminckii, Vaili., pl. G.
(à) Coracias abyssinica, enl. 626 , et sa
variétè C. Senegala, eoi. 326, Edw., 327.
C. caudata n'en est qu'un individu défiguré
par l'addition de la tète du benglialensis
(Vaili., loc. c i l , p. io5).
Cor. cyano'»astert nob., Vaili. , .loc. cit.
p l . XXVI.
iV. B. Cor: caffra, où Shaw cite Edw.,
3ao, ne serait qu'un Merle (turd. nilens){
C. sinensis} enl. 620, par sou bec échancré,
se rapprocherait aussi, soit des merles,
suit des pies-grièches. Nous avons déjà dit
que M. Temminck en fait un Pyroll.
M. Shaw, croit que C. viridis, La th.,
est Un Martin-pécheur. '
C, strepéra et C. varia, Lalh. , sont des
cassicans ;
c. mililaris et C. scutata, Shaw, des
Piâuhau j
. C. mexicana, Sèb. 1, pl. IAIV, f. 5, est
le Geai du Canada ;
C. cayana, enl. 6x6, un Tangara.
(3) Colaris est le nom grec d'un oiseau
iuconnu. M. Vieillot a changé ce nom en
Cel U i d'ETJRYSTOMUS.
(4j Coracias orientalis (a), enl. 619 ;
Cor. madâgascaricnsis, enl. 5oi;
Car. a/ra, I.alh-, Vaill, loc. cit. pl. xxxv,
[a) l'I. 39, Gg. 2.