
 
		196  OISEAUX  
 LES  EPIMAQUES  (i)  
 (EPIMACHOS.  Cuv.)  
 :  Pl.  ¡14,.%.  4.  
 Ont,  avec  le  bec  des  huppes  et des  promerops,  des plumes écailleuses  ou  
 veloutées,  qui  leur  recouvrent  une  partie  des  narines,  comme  dans  les  
 oiseaux  de  paradis  ;  aussi  viennent-ils  du  même  pays,  et  brillent-ils  de  
 même  par  l'éclat de  leur  plumage.  Leurs plumes  des  flancs sont  aussi  plus  
 ou  moins  prolongées dans  les  mâles.  
 UÈPIMAQUE  A  PAREUENS  FRISÉS  {Upupa  magna.  Gm.  Vp.superba.  
 L a t h . ) ,  Enl.  639.  Yaill.  Prom.  13.  
 Noir,  à  queue  élagée,  trois  fois plus longue  que  lé  corps  ;  les  plumes  
 des  flancs  allongées,  relevées,  frisées,  brillantes  à  leur  bord,  d'un  bleu  
 d'acier  bruni,  qui  éclate  aussi  sur  la tête et  au  ventre.  ;2)  
 que  le  Muscïcapa  paradis  ':,  dont  le  !,cc  a  
 été  mal  dessiné,  
 ~VUp.  aitranlio,  Seb,  I,  i . x 3  est  
 selon  toute  apparence,  un  cassions.  _  
 L e  Mexicana,  Seb.  I,  XT.V  3  n'est  du  
 inoins  pas  du  Mexique,  comme  le  prétend  
 Scba,  en  lui  appliquant  un  passage  de  
 Nièremberg,  lib.  X,  c.  44,  oii.il  n'est  
 question  que  d'un  canard.  
 J e  suis  en  douté  de  savoir  si  l'on  doit  
 placer  ici  le  Promerops  coentlcus,  Sbaw.;  
 Promerops  bleu  ,  Vieill.;  Upupa,  indien,  
 Lalli.,  ou  si  on  doit  le  rapprocher  d»  Mvrops  
 moqueur  [Up.  eryilirorliynelios.)  
 ( f )  ÉriMACnos,  nom  grec  d'un  très  bel  
 oiseau  des  Indes,  d'espèce  indéterminée.  
 _  (2)  Je  ne  sais  si  l'on  doit  placer  ici  ou  
 près  du  Merops  moqueur,  le  Promerar  
 Yaill.,  s  et  y  :  
 Le  Promcmp,  Vain.,  r 1  et  12,  —  
 Et  son  Promerops  siffiëur,  10.  
 Eu  général  ces beaux  oiseaux  de  la  Nouvellc 
 Guinée,  rares,  dans  les  cabinets,  y  
 sout  souvent  privés  de  leurs  pieds,  ce  qui  
 empêche  de  les  classer  avec  sûreté.  
 PASSKtlEÀCX.  197  
 On  a  distingué  les  espèces  h  queue  carrée  (les  PTILORIS  de  Swainson;,  
 telles  que  
 VÉPIiVAQUB  A  DOUZE  FILETS  (Ep.  albui),  Paradisoea  alba.  ltlumenb.  
 Abb.  96.  Valll.  Ois.  de  par. ,  pl.  16  et  17,  et  mieux  promer.  17.  Viei l l .  Pl.  13  
 e t  mieux  gai.  185.  
 PL  44.  £g.  4.  
 Long  .temps rangé parmi  les oiseaux  de paradis  à  cause  des  longs  faisceaux  
 de plumes  blanches  qui  garnissent  ses  flancs,  dont  les  liges  prolongées  
 donnent  six  filels  de  chaque  côté.  Son  corps  est  ordinairement  
 d'un  noir  violet,  avec  une  bordure  d'un  vert  d'émeraude  aux  plumes  
 du  bas de  la  poitrine,  mais  parait  qu'il  en  existe  aussi  des  variétés  à  
 corps  tout  blanc.  Les  pennes  primaires  de  ses  ailes  sont  courtes,  et  
 beaucoup  moins nombreuses  qu'aux  oiseaux  ordinaires.  
 L ' É P 1 M A Q D E . PROMÉFIL  (Epimachm  magnifiais.  Cuv.;,  '  
 Y a i l l .  Prom.  16.  
 D'un  noir  de  velours,  à  queue  médiocre  un peu  fourchue,  la  tête  et  la  
 poitrine éclatantes  du plus  beau bleu d'acier  bruni  ; les plumes  des  flancs  
 allongées,  effilées,  noires.  
 L ' È P I M A Q U E  ROYAL  (Epimaehus  regius.  Lcss.  et  Garn.),  Voyage  de  
 D l i p e r r e y .  pl.  28.  Pliloris  paradisoeus,  Swains.  
 D'un  noir  pourpré ;  le  dessus  de  la  tête  et le  haut  de  la  poitrine  d'un  
 beau  vert  brillant.  Les plumes  des  flancs  arrondies,  bordées  de  vert.  
 La  seconde  et  la  plus  petite  division  des  passereaux  
 comprend  ceux  où  le  doigt  externe presque  aussi  long  
 que  celui  du  milieu,  lui  est  uni  jusqu'à  lavant-dernière  
 articulation.  
 Nous  n'en  faisons  qu'un  seul  groupe.