
 
		OISEAUX.  
 Mais  la  meilleure  des  divisions  que  l'on  ait.faites  parmi  les  pigeons,  
 c ' e s t e e l l e  
 DES  COLOMBARS,  ¡ ¡ ¡ 8  
 VVINAGO.  Cuv.)  (1)  
 Pl.  66,  fig.  7.  
 Qui  se  reconnaissent  à  leur  bec  pins  gros,  de  substance  solide,  et  comp 
 r i m é  p a r  les  côtés;  leurs  tarses  sont  cour ts,  leurs  pieds  larges  et  bien  
 b o r d é s .  Ils  v ivent  tous  de  fruits,  e t  dans  les  g rands  bois.  On  n'en  connaît  
 q u e  quelques  espèces,  toutes  de  la  zone  tor r ide  d e  l 'ancien  cont inent .  (2j  
 11 y  en  a  aussi  à  queue  pointue.  (3)  
 ( i )  Vinago,  nom  latin  du  biset  oii  du  
 petit  ramier.  M.  Vieillot  l'a  changé  en  
 TRERON.  
 Col.  abyssinica  (a),  ou  Wallia  de  
 Bruce,  Vaillant.,  276,  277  ; Tem., 8  et  g;  
 Col.  australis,  enl,  3,  Temm.  3 ;  
 Col.  aromatica,  enl.  i63 ; Temm.,  57  ;  
 Brown.,  II.,  Zôol.,  20  ;  
 -  Col.  vernans,.  enl.  i3S  î  Temm.,  10  
 et  11-;  
 Col.  militaris,  Temm.,  1  et 2  ;  
 C.  psittacea,  Temm.,  4 ;  
 Col.  calva.  Temm.,  7 ;  
 C.  olax,  T.,  col.  241  ;  
 C.  Capellei,  ib.,  143.  
 (3)  Col.  oxjrura,  T.,  col.  240.  
 I I  M  66,  «g. |  .  
 Le  Col.  fnigratoria,  le  genre  ECTOriSTES. 
   
 On  trouvera  les  caractères  de  ces  nombreuses  
 sous-divisions  et  d'autres  encore,  
 dans  les  Tmnsactions  de  la  société  linnéenne, 
   et  dans  le  Journal  zoologique.  
 Plusieurs se laissent  d'ailleurs aisément conclure  
 d'après  les  indications  déjà  données  
 dans  mon  texte  ou  dans  mes  notes ;  mais  
 I l  crois  que  l'on  ne  pourra  se  fixer  définitivement  
 sur  toute  cette nomenclature  que  
 lorsqu'il  sera  question  de refaire  une  nouvelle  
 ornithologie  avec  tous  les  détails  historiques  
 et  anatomiques,  qu'un  pareil  ouvrage  
 comporte  dans  l'état  actuel  dè  l'histoire  
 naturelle.  
 LE  CINQUIÈME  ORDRE  
 DES  OISEAUX,  
 OU  LES  
 ÉCHASSIERS,  
 Autrement  OISEAUX  DE  RIVAGE ,  
 Lin.)  
 Pl.  67  à  H;.  
 Tirent  leur  nom de  leurs  habitudes  et  de  la  conformation  
 qui  les occasionne. On  les reconnaît  à la  nudité  
 du  bas de leurs jambes,  et  le  plus  souvent  à  la  hauteur  
 de  leurs tarses,  deux  circonstances  qui  leur  permettent  
 d'entrer dans l'eau jusqu'à  une certaine profondeur, sans  
 se mouiller  les plumes,  d'y marcher  à gué et d'y  pêcher  
 au moyen  de  leur  cou  et de  leur  bec,  dont  la  longueur  
 est  généralement proportionnée  à celle des jambes. Ceux  
 qui  ont  le bec  fort  vivent  de  poissons  ou  de  reptiles;  
 (HSIABX.  35