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 LES  ETOCJRNEAUX  
 (STURNUS. Lin.)  
 |  w- p  iig.  7.  
 Ne diffèrent des carouges que par nn bec déprimé, surtout vers sa pointe.  
 UÊTOVRNEAU  COMMUN {Sturnus  vulgaris.  Lin.), Enl.  75.  
 Naum. 62.;  
 w.  37 ,  ¿g.  7.  
 Noir,  avec des  reflets violets et Verts,  tacheté partout  de blanc  ou  de  
 fauve. Le jeune mâle  est gris-brun.  
 Cet oiseau,  très nombreux  dans tout  l'ancien  continent;  se nourrit  de  
 toutes  sortes d'insecles, et rend service aux  bestiaux en les  débarrassant.  
 Il vole en troupes  nombreuses  et  serrées,  se laisse  aisément  apprivoiser  
 ,  et apprend  à chanter  et même  à parler.  Il nous quitte en hiver. Sa  
 chair est  désagréable,  (l)  
 ( i )  Ajoutez  Sturnus  unicolor  de  l'Eur.  
 mérid.,  Temm.,  col.  3;  Vieill.,  ga'.,  
 pl.  xci;  
 Sturnus  capensis,  enl. 280,  dout  St.  contra, 
   Albin,  III,  2i,  ne  diffère  pas,  mais  
 qui  est des Indes et non du  Cap;  
 St.  militaris,  enl.  I l3;  
 St.  ludovicianus,  enl.  256,  le même  que  
 XAlauda  magna,  Gm., Calesb.  1,  33,  ou  
 le Stournelle  à  collier,  Vieill.,  gai.,  pl.  xc,  
 et Wils.,  Ill,  xix  ,  2  ;  
 VÉtourneau  à  eamail  rouge  [Oriôlus  
 ruber,  Gnu),  Sonner t., nouv.  g., pl. LXVIÎ'I,  
 ou  Amylyratnyhus  tricolor,  Leacli,  Zool.  
 miscell,,pl.  xxxvij belle espèce des  steppes  
 de  Buenos-Ayres,  el  non des Indes,  comme  
 le  dit  Sonnerat.  
 N.  B.  Le  St.  vlnclus  formé  ci—dessus  
 un  genre voisin  des merles ; le  St.  sèriccus,  
 Brown"., III,  21,  est  plutôt  un  marlin;  .  
 !  Le  SL  collaris  est  la même  chose  que  la  
 fauvelle des Alpes {accentor).  
 Le St.  carunculatus  doit,  je  pense,  aller  
 arec  les  philédons.  
 Lés espèces  d'Osbec,  d'Hernandcs,  etc.,  
 sont peu  authentiques ;  quant  à  celles  île  
 PASSEREAUX.  *I P  
 Nous  ne  voyons  aucun  caractère  suffisant  pour  distinguer  
 nettement  des  conirostres  ,  les  genres  de  la  
 famille  des  corbeaux,  qui  ont  tous  la  même  structure  
 intérieure,  les mêmes organes  externes,  et  ne  se  distinguent  
 que  par  une  taille  généralement  plus  grande,  qui  
 leur  permet  quelquefois de poursuivre  de petits oiseaux ;  
 leur  bec  fort  est  le  plus  souvent  comprimé  par  les  
 côtés.  
 Ces genres  sont  au  nombre  de  trois,  les  corbeaux,  
 les oiseaux  de  paradis  et  les  rolKers.  
 LES  CORBEAUX,  
 (CORVUS.  Lin.)  
 Planche  38.  
 A bec  fort,  plus  ou  moins aplati  par les côtés,  et  dont les  
 narines  sont  recouvertes  par  des  plumes  raides  dirigées  en  
 avant. Ce  sont  des oiseaux  subtils,  dont  l'odorat  est très  fin,  
 et  qui  ont  généralement  l'habitude  de prendre,  de  cacher  
 l'allas, il est  fâcheux  que  l'on  n'en  ail  pas  
 de  figures.  Les Slournes de Daudin  doivent  
 retourner avec les merles ou  avcc  1rs  philé-'  
 dons,  et ses quiscalês en partie  aux  martrns,'  
 en  partie aux  cassiques.En géuéral,  Daudin  
 avait  achevé  d'embrouiller  ce  genre,  déjà*  
 fort  maltraité  par  ses  prédécesseurs.