180 OISEAUX.
LES DICEES
(DICffiUM. CUT.) (I) '
Pl. 4a, eg . a , 5.
Ne grimpent pas non plus, et n'ont pas la queue usée ; leur bec aigu,
arqué, pas plus long que la tèté, est déprimé et élargi à sa base.
Ils viennent des Iodes orientales, sont fort petits, et portent généralement
de l'écarlate dans leur plumage.
LES HEOROTAIRES,
(MELITHREPTUS. Vieillot.) ~
N'ont pas la queue usée, et leur bec est extrêmement allongé, et courbé
presque en demi-cercle. Ils viennent des iles de la mer du Sud.
FfiRNMuus de M. Vieill., gai. 182. Le
genre figulus de Spix n'en diffère pas.
Aj.lePicchion-baillon, Vieill,, gai. 172;
Pomatorhinus mont anus, Horff., jav.;
Pomat. tardimi s. Temili., col. 44 '5
Poni, trivirgatus, T., còl. 443>
Climacteris pictimnus, T., col ,281, 1 j
Clim. scandent, ib. 2;
Certhiaflaveola, Edw., 122, 362; Vieill.,
5i; '
C. varia {Mot. varia. L.), Edw., 3o,
2 ; Vieill., 7i, qui est le mniotille varié,
id., gai. 169;
C. semitorquala, Vieill., 56 ;
Le Promerops olivâtre , Vaili., Huppes
et Prom., pl. v. {Mer. olivaceus} .SU ).
Je soupçonne que c'est aussi la place des
C. virens, Vieill., 5y et 58; et sannio} id.,
| i Pl. Il fig. 2.
64, que je n'ai pas vus, mais qui se distineuent
par leur queue un peu fourchue.
(1) Dicjeum, nom d'un irès petit oiseau
des Indes, selon .321 ien. A ce sous-gelire
appartiennent Certh. eijt/ironotos; Vieil.,
U 35.
Le C. cmentata (a)., Edw.., 81, en est
probablement -une variété d'âge.
C. rubra} Vieill., pl. nv, dont le C. erythropigia,
Lalh., 2e Supp., est probablement
la femelle ; le Neclarinia rubricosa.
Temm., col. 108, f. 2 et 3, ne nous paraît
pas en différer.
C. toeniata, Sonn. IIe Vov. pl. cvu,
C. eaiitillaiis, ib.. iit,, a;
Molacilla hirundinacea, Sh.. Nat.
Mise., liD 114.
PASSEREAUX. 187
L'un d'eux (Cerlhia vettiaria. SI].), Vieill., Ois. dorés, II, |>l. 62,
e t gai . 18%'
Est couvert de plumes éearlales qui servent aux habitans des iles de
Sandwich h fabriquer les beaux manteaux de cette couleur qu'ils ont en
si grande estime, (t)
LES SOUI-MANGAS,
(CINJNYRIS. Cuv.) (3)
L>1: 41, !ig. 5.
N'ont pas non plus la queue usée ; leur bec long et très grêle a le bord de
ses deux mandibules finement dentelé en scie; leur langue, qui peut
s'allonger hors du bec, se termine en une petite fourche ; ce sont de petits
oiseaux dont les mâles brillent au temps des amours de couleurs métalliques,
et approchant de l'éclat des colibris, qu'ils représentent à cet égard
dans l'ancien monde, se trouvant principalement en Afrique et dans l'archipel
des Indes. Ils vivent sur les fleurs, dont ils pompent le suc: leur
naturel est gai et leur chant agréable. Leur beauté en a fait apporter beaucoup
dans nos cabinets; mais le plumage des femelles et celui des mâles
pendant la mauvaise saison étant tout diEférens de leur plumage brillant,
on a peine à bien caractériser les espèces.
Le plus grand nombre a la qoeue égale, (3)
ri) A/ouU'i Cerili, obicurai "Vieil!., Ois..
ilor., II, pi. i.m ;
C. pacifici/, id., pi. T.xrit; mais les autres
héorotaires de ce naturaliste appartienile!!!
à des genres tout diltérens, surtout aux
pliilédons, aux dicées, eie.
' risi « . <%S8M.
OISEAGX.
(aj Cinnyris, nom grec d'ttn très petit
oiseau incornili. Souï-manga signifie, dil-oii
mange-sucre, dans lin jargon de Madagascar.
M. Vieillot a adopté çe genre et le
nom de cihhxris., gai. 177.
fijCertli. splendida (il), Sh.„Vieil!., 8a:
a ï