OISEAUX.
LES MANORHINES
(MANORHINA. Vieill.)
Pl. 26,* fig. 3 et 3 a.
Ont le bec très comprimé, peu arqué, faiblement échancré, des narines
grandes mais fermées en grande parlie par nne membrane qui ne laisse
qu une fente étroite ; le col court. Les plumes de leur front ! douces comme
ade jeunes oiseaux, reviennent en partie sur les narines. (1) •
LES CHOCARDS
(PYRRHOCORAX. Cuv.)
Pl. 'a}, fig. i, ,«.
O n t le b e c compr imé, arqué et échancré des méf iés ; mais
l e u r s narines sont couvertes de plumes Comme celle des corb
e a u x , auxquels on les a long-temps réunis.
M. Shaw a complété h bizarrerie de ce
genre, en y plaçant encore trois arnica,:s
(ses Or. strcpcra, varia ét tiblctn), et en
lenr ajoutant 1 etaiapiot, qui est un grimpereau,
ou une tittelle (Grac. plcoidcs).
Il est certain que des genres ainsi composés
peuvent excuser, sinon justifier l'humeur
des^ennemis des méthodes. Voyez le
Mém. de M. Ijchlenstéin; acad. de Berl.
1817.
0) Manorhinavirîdis, "Vieil., gai. 149;
Stercpi albifrons, Shaw'. (a)"
( a ) M. Vieillot a adopté ce genre ét ce
W Pl. 26, fig. 3 et 3«,
PASSEREAUX.
N o u s en avons un ' d e la taille d'un choucas.
Î09
L e CBOCARD DES ALPES (Corvuspyrrhoeorax. L. ) . Enl. 53t.
Vaili. Galer. loo. Naum. 57.1.
Pl. 2J, fig. I.
Tout noir, le bec. j a u n e , les pieds d'abord bruns, puis jaunes, et dans
l'adulte rouges, qui niche dans les fentes des rochers des plus hautes
montagnes, d'où il descend l'hiver, en grandes troupes, dans les vallées.
Il vit d'insectes, de limaçons, inange aussi des grains et des fruits , et ne
dédaigne pas les charognes.
Il s'en trouve aux Indes un autre,
L e SICRlTt\pyrr. hexanemus. Cuv.). Vaill. Afr. , p ' : LXXXII.
Distingué par trois tiges sans barbes aussi longues que le corps,
qu'il porte de chaque côté parmi les plumes qui couvrent son oreille.
J e ne trouve non. plus aucun caractère suffisant pour
é l o i g n e r des merles:
LES VRAIS LORIOTS,
( o r i o l u s . Lin..)
Pl. a 7, fig. 2<
D o n t le b e c , semblable à celui des merles, est seulement
u n peu plus for t , et dont les pieds sont un peu plus courts
e t les ailes un peu plus longues à proportion. Linnaeus et