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 Le  MAGNIFIQUE  [Par.  magmfiea),  Sonnerat.  98.  Enl.  631. Vaill. 9.  
 Vieill. 4.  
 Marron  dessus, vert dessous  et aux  flancs;  les pennes des ailes  jaunes,  
 un  faisceau de plumes couleur de paille de chaque côté du  cou,  un  autre  
 de plus jaunes  vis-à-vis le pli de  l'aile.  
 D'autres ont encore  des-plumes effilées mais courtes aux  flancs,  et  manquent  
 de  filets au  croupion.  
 Le SIFILBT  {Par.  aurea.  Gm.  P.  Sexsetacea.  Shaw,),  Sonnerat. pl.  97.  
 Enl.  635.  Vaill.  12.  Vieill.  6.  et Galer-  97.  
 Grand  comme  un  merle,  noir,  un  plastron vert-doré,  sur  la  gorge  ,  
 trois  des plumes  de  chaque  oreille  prolongées  en  longs  filets,  que  termine  
 un  petit  disque de barbes vert-doré. (1)  
 D'autres  enfin n'ont  ni filets ni  prolongemens  aux  plumes des  flancs.  
 Dans  le SUPERBE  [Par.  superba),  Sonnerat.  96,  enl.  632;  Vaill.,  14;  
 Vieill.,  7,  galer.  98. ^2)  
 Les plumes  des scapulaires sont cependant  prolongées  en  une  espèce  
 de  mantelet  pour  recouvrir  les  ailes,  et  celles  de  la  poitrine  en  une  
 sorte  de  cotte  d'arme  pendante  et  fourchue. Tout  son plumage  est  noir,  
 excepté  sa cotte pectorale,  d'un vert  brillant  d'acier  bruni.  
 Le seul ORANGÉ  (Par.  aurea,  Sh. ;  Oriolus  aureus,  Gm.), Edw.,  lia;.  
 Vaill.,  18;  Vieill.  il.  
 N'a  aucun  développement  extraordinaire  de  plumage,  et  ne  se  fait  
 reconnaître qu'au  velouté  des  plumes  qui couvrent ses narines.  Le mâle  
 (i)  M. "Vieillot fait  de  cette  espèce  son  
 e n r e  TAHOTIA,  gai.  97.  
 .  (1) M.  Vieillot  fait  de  celle  espèce  son  
 genre  IOPHORINA.  gai.  f f |  
 P A S S E R E A U X .  17 9  
 est  de  l'orangé  le  plus  vif,  la  gorge  et  les  pennes  primaires  des  ailes  
 noires ; la  femelle a du brun  au  lieu  d'orangé,  (l)  
 La  quatrième  famille  des  passereaux,  ou  celle  des  
 T É M J I R O S T R E S ,  
 Pl.  4».  4i.  »a,43,44.  
 Comprend  le  reste  des  oiseaux  de  la  première  division, 
   ceux  dont  le  bec  est  grêle,  allongé,  et  tantôt  
 droit,  tantôt  plus  ou  moins  arqué,  sans  échancrure.  
 Ils  sont  à-peu-près aux  conirostres  ce  que  les becs-fins  
 sont aux  autres  dentirostres.  
 LES  SITTELLES,  Vulg.  TORCHEPOTS  ,  
 ( S I T T A .  Lin.j  
 Pl.  40,  fig.  I.  
 Que nous nommerons les premières, ont un bec droit, prismatique  
 , pointu, comprimé  vers  le bout, dont elles se servent  
 (1)  Je  renvoie  aux  merles  le  Paradisoea  
 gularisj  Lalh.,ou  nigra,  Gra., Vaili.,  20  et  
 a i ; Vieill., 8 et 9,  et  le P.  leucoptera,  Lalh.  
 Je renvoie aux (ïas&icans le Par.  chalyboea,  
 enl.  633,Sonn.  97; Vaili., »3; Vieill.,  xo ;  
 Le  P.  Cirr!iataf  Aldrov.  814,  est  trop  
 mutilé  pour  qu'on  puisse  le  caractériser,  
 et  le  P. furcala,  Lalh,,  paraît  un  individu  
 imparfait  du  P.  superba.