120 OISEAUX.
La PETITE FAUVETTE, PASSERINETTE OU BRETONNE {Mot. salicaria. L.
Sylv. hortensis. Bechst.) N a um. 78. 3. Nosem. 72. Eni. 579. 2. Roux. 221.
N'a point de blanc à la queue, et est en dessus d'un gris brun ou olivâtre,
en dessous d'un blanc jaunâtre. (1)
Bechstein a séparé des autres Fauvettes son ACCENTOR, qui est la FAUVETTE
DES ALPES, Buff. ( Mot. alpina Gm. ), Eni., 668, ou le Pégot, Vieillot, Gai.,
156, Naum., »2, l (2), parce que son bec grêle, mais plus exactement
conique que celui des autres becs-fins, a ses bords un peu rentrés.
Pl. 28, fig. 5, Sa.
C'est un oiseau cendré, à gorge blanche, pointillée de noir, avec deux
rangées de taches blanches sur l'aile, et du roux vif aux flancs. Il se
tient dans les pâturages de hautes Alpes, où il chasse aux insectes, et
d'où il descend en hiver dans les villages pour y trouver quelques
grains.
(1) Les descriptions des fauvettes sont
si vagues, et la plupart de leurs figures
( celles de Nauman exceptées) si mauvaises,
qu'il est presque impossible d'en déterminer
les espèces. Chaque auteur les dispose
autrement. Ainsi l'on peut compter sur nos
descriptions, mais non pas absolument sur
noU-e synonymie; cependant nous croyons
nous être accordés avec MM. Nauman et
Roux.
Aux espèces dont nous venons de parler
ci-dessus, il faut ajouter: Sylv, niscicola ,
Roux ;
S. passcrina, col. 24, 1 ;
S. sarda, ibi, 2;
S. Nattereri, ib. 3;
S. subalpina, Bonnelli, ou Leucopogon,
Meyer, col. 6, 2, et a5i, 2 et 3 , Roux,
g p
N. B. Selon M. Sàvi , le S. passerina,
Tem., cól. 29, 4, est le jeune mâle du
S. subalpina.
Le Pitc/iou ( A ferruginea ), enl. 63 5, 1 ;
Roux, 219. Les petites espèces conduisent
aux figuiers.
(2)'C'est aussi le Sturnus montanus et le
St. collaris de Gm.
PASSEREAUX.
Je crois observer le même bec à notre fauvette <S hiver,
TRAINE-BUISSONS, etc. (Mol. modularis. Lin.), Eni. 615. l.
Naum. 92. 3. 4. (1)
La seule espèce qui nous reste en hiver, et qui égaie un peu cette
saison par son agréable ramage. Elle est en dessus d'un fauve tacheté
de noir, et cendré-ardoisé dessous. Elle niche deux fois l'an ; l'été elle
va dans le Nord et dans les bois des montagnes ; l'hiver, elle se contente
aussi de grains à défauts d'insectes^
Le gésier de ces deux oiseaux est plus charnu que ceux des autres
fauvettes. (2)
On peut y joindre
VACCENTOR A JOUES NOIRES (Acc. monlanellus. Tem.), Naum. 92.
Oiseau du sud-est de l'Europe, qui ne vient pas jusque chez nous.
On pourrait aussi distinguer quelques becs-fins étrangers, à queue
longue et étagée, que l'on a long-temps laissés parmi les fauvettes (3).
Quelques-unes de leurs espèces construisent des nids de coton ou
d'autres filamens disposés avec beaucoup d'art. (4).
(t)-Je vois que ce rapprochement a été
adopté par MM. Temmink et Nauman.
•(a) Nils ch., ap. Naum., II, p. 939.
(3) Mot.fuscata, Gm., enl. 584, 1;
Motacilla rnacroura, Gm., enl., 762, 2;
ou le Capolier, Vaill., 139, i3o, 1 ;
Malurus galactodes, T., col. 65, 1, devenu
le genre MEUALURDS de MM. Vigors
et Horsfield.
Mal. marginalis, T., ib., 2 ;
Mal. clamans , Ruppel., pl. xi ;
Mal. squamicepsy id. xit.
Mot. subfiava, Gm. enl. 584, 2 , probablement
le même que le citrin, Vaill.,
Afr. 127;
Le double sourcil, id. 128:. C'est en
partie de celte subdivision que MM. Vieillot
et Temmink ont fait leur genre MÉRION
ou MAiTD.Rus • mais je n'y mettrais pas,
comme le premier , le Mot. cyanea, Gm.,
qui a le bec de traquet.
(4) Certaines fauvettes, tant européennes
qu'étrangères, comme S. sarda, ont
un petit cercle autour de l'oeil. Ce serait le
genre ZOSTEROPS de MM. Vigors et Horsfield.