OISEAUX.
D'autres ibis ont les jambes éeussonnées ; leur bec est assez généralement
plus grêle.
IIBIS ROUGE (Scol. rubra. Lin. Tantahis ruber. Gin.), Enl. g.0 a 81.
Wi!s. VIII, LXVI. 2.
»1. j8j ig. 3. '
Est un oiseau de loutes les .parties chaudes de l'Amérique, remarquable
par sa belle couléur rougAif, avec les bouts des pennes des
ailes noires. Ses petits, couverts d'abord d'un duvetnoirâtre, deviennent'
cendrés, puis blanchâtres quand ils commencent à voler : ce rfëst qu'à
deux ans que le rouge parait, et .il prend ensuite plus d'éclat avec l'3»e
Cette espèce ne voyage point, et vit en troupes dans les lieux marécageux
voisins des embouchures des fleuves. On la prive aisément.
L ' I B I S VRRT, V.%. COURLIS VRRt (Scol, falcimllm. Lin.), Enl. *,«
Naum. i,'s éd. Snppl. 28 Savig. Ég; ois, pl. yfi . f. i T
A corps d'un roux brun pourpré, h manteau vert loucé, les jeunes ont
a tète et le cou pointillé de blanchâtre. C'esfun bel oiseau du midi de
Europe et du nord de l'Afrique, et, selon toute apparence, l'espèce que
. les anciens appelaient ibis noir. (1)
LES COURLIS
(NUMENIUS. Cuv.) (2)
m. jS,
Ont le bec arqué comme les ibis, mais plus grêle, rond sur tome sa
longueur : le bout du bec supérieur dépasse-l'inférieur, et saille un peu
au-devant de lui vers le bas. Il y a des palmures entre les bases de leurs
doigts.
(i) Ajoutez Tantalus albus,
El T. coco, Gm.,.enl. p § •
T. cristatus, id., enl. 841 ;
Ibis leucopygus-, Spix., 88, si toutefois
ce n'est pas le jeune du Ruber;
Tant, leucoçephalus, Latli., III, pl..
S dérive de néoméjtic, nouvelle
lune, à cause de la figure de croissant
qu'à son bec..
ÉCHASSIERS.
Le COURLIS D'EUROPE (Scol. arcuata. L.), Enl. 818. Frisch. 224,
Naum. 5. f. 5.
Pl. 78, fig. 4,
Grand comme un chapon, brun, et le bord de toutes les plumes blanchâtres
; le croupion blanc, la queue rayée de blanc et de brun. C'est un
gibier de goût médiocre, commun le long des côtes, et de passage, dans
l'intérieur. Son nom vient de son cri. (l)
Lê CORLIEU D'EUROPE, vulg. PETIT COURLIS {Scol. phoeopus. Lin.),
Enl. 842. Edw. 307. Frisch. 225. Naum. iô, f. 10. (2)
De moitié moindre que le courlis, mais presque du même plumage. (3)
LES BÉCASSES proprement dites
(SCOLOPAX. Cuv.) (4)
79» | | i-
Ont le bec droit, le sillon des narines régnant jusqu'assez près du bout,
qui se renfle un peu en dehors pour dépasser la mandibule inférieure, et
sur le milieu duquel il y a un sillon simple. Ce bout est mou et très sensible
; en se desséchant après la mort, il prend une surface pointiliée. Leurs
pieds n'ont aucune palmure. Un caractère particulier à ces oiseaux est
d'avoir la tête comprimée, et de gros yeux placés fort en arrière, ce qui
leur donne un air singulièrement stupide, qu'ils ne démentent point par
leurs moeurs.
(1) Ajoutez le Courlis à mèches étroites
du Cap (Num. virgatus, C.);, enl. 198 ;
Le C: à m. et. de l'Inde (2V. lineatus);
Le C. à, long bée d'Amérique (Num. Iongirostris,
Wils.), Am. I I , xxiv, 4 ;
Num. borealis, id., VII, LVI, I.
(a) Phoeopus (pied cendré), nom composé
par Gesner.
(S) Ajoutez le Courlis à bec mince (Nume
ni us tenuirostris, Ch. Bonap. ;
OISEAUX.
Le C. à croupion roussâtre (Num. ru/us),
Vieill., gai. 245;
Le Courlis demi-bec (Num. brevirostris,
T.), col. 381.
N. B. Le bec, dans ce genre et dans
presque toute cette famille, allonge avec
l'âge. •
(4) Scolopax, nom grec de la bécasse, de
oxoXôij», pieu, à cause de son bec droit et
pointu. M. Vieillot l'a changé en RTJSTICCÏA.