
 
		OISEADX.  
 LES  GORFOUS  
 (CATARACTES.  BrisS.)  (1)  J  
 Pl. 90,  (¡g.  2.  
 Ont le bec fort, peu  comprimé, pointu,  à  dos arrondi,  la pointe un  peu  
 arquée;  le sillon  qui  part  de  la  narine  se  termine  obliquement  au  tiers  
 inférieur du  bord..  
 Le  GORFOU  SAUTEUR  {Api.  chrysocoma.  Gm.),Enl.  984.  Vieill.,  gai.  29s.  
 .  l'I-  9».  «g-  ».  
 Est grand  comme un fort canard, noir dessus, blanc  dessous,  et porte  
 une huppe  blanche  ou  jaune  de chaque côté de l'occiput.  On le  trouve  
 aux  environs  des  iles Mâlouines  et  de  la  Nouvelle-Hollande.  Il  saute  
 quelquefois au-dessus de  l'eau en nageant, et fait ses oeufs dans  un  trou  
 sur  la terre.  (2)  
 LES  SPIIÉiMSOUES  
 {SPHENISCUS. Briss.) (3)  
 Pl.  go.  fij.  3.  
 Ont le bec comprimé, droit, ¡régulièrement  sillonné  à  sa base,  le  bout  
 de  la  mandibule  supérieure  crochu,  celui  de l'inférieure  tronqué,  les <  
 narines au milieu,  et  découvertes.  
 Le  SPHÉNISQVB  DU  CAP  (Api.  demersa.  Gm.),  Enl.  382  et  1006.  
 Pl.  90,  %-}.  
 Noir dessus, blanc dessous; le bec  brun,  avec  une bande  blanche  au  
 i l  Gor/ou  corrompu  de  goir  fugel  
 110m du  grand  Pingouin  aux  îles de Feroë.  
 Voyez  Clusius,  Exot.,  367.  Catarrliaotes  
 est  le  nom  grec  d'un  oiseau  très  différent,  
 qui  volait  très  bien>  et  qui  se précipite  de  
 haut sur sa proie.  C'était probablement  une  
 «spèce  de Mouette.  
 (2) Ajoutez Apt.  catarrhactlss, Edw.,  49 ;  
 Apt.papua,  Sonnerai, I e r  Voy. pl.  1 t'S  
 et  Vieill.,  gai,  29g;  
 Apt.  minor,  Latliam,  Syn.  III,  pl.  ÏO3.  
 fil  Spheniscus,  nom  donné  par  Moehring  
 aux  Macareux,  et  par  Bi-isson  aux  
 Manchots;  de  ocpriv,  coin.  
 PALMIPÈDES.  
 milieu  ;  le  mâle  a  de  plus  un  sourcil  blanc,  la gorge  noire,  et  une  
 ligne noire dessinée sur  la poitrine,  et se  continuant le  long de  chaque  
 flanc. Il habite  surtout  aux  environs  du Cap,  où  il  niche  dans  les  rochers. 
  (1);  
 La  famille  
 DES  LONGIPENNES  
 OU  
 GRANDS  VOILIERS  
 Planches  t)t,  92,  
 Comprend  les oiseaux  de  haute  mer, qui,  au  moyen  
 de  leur  vol  étendu,  se  sont  répandus partout,  et  que  
 les  navigateurs  rencontrent  dans  toutes les  plages.  On  
 les reconnaît  à  leur  pouce  libre  ou  nul,  à  leurs  très  
 longues ailes  et  à  leur  bec  sans dentelures, mais crochu  
 au  bout dans les premiers genres, et  simplement  pointu  
 dans  les autres. Leur  larynx  inférieur  n'a  qu'un  muscle  
 propre  de  chaque  côté  ;  leur  gésier  est  musculeux  et  
 leurs  coecums  courts.  
 LES  PÉTRELS  
 :,( PKOCELLAEIA.  Lin.  )  
 Planche  91.  
 Oui un  bec  crochu  par  le bout,  et  dont  l'extrémité  semble  
 faite d'une pièce  articulée au  reste;  leurs  narines  sont  réunies  
 ( i) Aptenod.  torquata,  Sonner., I e r  Voy.,  n 4 j  parait la fèmelle  à'Apt.  demersa.