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LE VAUTOUR FAUVE (V. fulvus. Gmel. Vullur trencalo». Bechstein.
Le Perenoptère. Buff. Enl. 326, et le grand Vautour, id. Hist. des Ois.,
XJ in-4. pl. v (î). l e Vautour. Albin III. 1. Nauman. pl. 2.).
Pl. 7. fig. 4. et Pl. 8. fig. 6.
D'un gris ou brun tirant sur le fauve, le duvet de la téte et du cou cendré,
le collier blanc, quelquefois mélé de brun ; les pennes des ailes et
de la queue brunes, le bec et les pieds plombés; le ventre de l'adulte
blanc. C'est l'espèce la plus répandue : elle se trouve sur les montagnes
de tout l'ancien continent. Son corps égale et surpasse celui du
cigne. (2)
Le Vautour fauve est le genre GYPS de M. Savigny.
LE VAUTOUR BRUN (V. cinereus. Gm.). Enl. 426. Nauman. pl. 1. Vieillot,
gai. pl. 1. Arrian de la Peyrouse. Vautour noir, cendréf etc.
D'un brun noirâtre ; le collier remontant obliquement jusque vers
l'occiput, qui a lui-même une touffe de plumes ; les pieds et la membrane
de la base du bec d'un violet bleuâtre ; non moins répandu que le
précédent, et encore plus grand ; il attaque assez souvent des animaux
vivans. (3)
Le V. brun fait le type du genre .¿EGYPIUS de M. Savigny.
L'ORICOU (V. auricularis. Daud.), Vail. Afr. pl. ix.
Noirâtre, une crête charnue longitudinale de chaque côté du cou,
au-dessous de l'oreille. De l'Afrique. (4)
(1) N. B. L'histoire du grand vautour
dans Buffon est cglle de l'espèce suivante,
mais la figure appartient à celle-ci.
(2) Le vautour des Indes, Lalli. et Sonnerat,
Tem., pl. col. 26, est au moins
une espèce très voisine ainsi què le ehasscfiente,
Vaili. Afr. pl. 10.
Ajoutez V. oegypius, Tem. col. 407.
V. imperialis, ib. 4a6.
(3) Le V. monachus, Edw. r2go; Vaili.
12 et col. i3, ne diffère presque du V.
brun que par un bec un peu plus court.
Le Vautour a aigrette ou des lièvres ( V.
eristatus. Gm.) n'est connu que sous une
mauvaise figure de Gesner faite probablement
d'après quelque espèce d'aigle.
Le V. barbants est le même que le
loemmer-geyer ou falco barbotas.
(4) Le vautour de Pondichéry, Sonnerat,
pl. cv, ou V.ponticerianus, pl. col. 2,
est très voisin de l'oricou. Ses crêtes latérales
ne remontent pas si haut; son bec est
moins fort.
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DE PROIE. 21
L'Amérique produit des vautours remarquables par les caroncules qui
surmontent la membrane de la base de leur bec; celui-ci est gros comme
dans les p récédens , mais les narines sont ovales et longitudinales. Ce sont
les SAUCORAMPHUS de Duméri l . (i)i
LE ROI DES VAUTOURS ou Irubi cha d'Az. ( Vult. papa. Lin.). Énl.
428. Vieillot. Gai. 3.
Pl. 8. fig. i.
Grand comme une oie, noirâtre dans le premier âge (Spix. pl. 1), puis
varié de noir et de fauve (Taill. Afr. 13), enSn, la quatrième année, à
manteau fauve et à pennes et collier noirs. Les parties nues de sa téte
et de son cou sont teintes de couleurs vives, et sa caroncule est dentelée
comme une crête de coq. Il se tient dans les plaines et autres parties
chaudes de l'Amérique méridionale. Son nom vient de ce que les urubus,
par crainte, lui cèdent la place quand il se jette sur un cadavre qu'ils
ont commencé à dévorer.
LE CONDOR ou Grand Vautour des Andes (Vult. grypkus. Lin.). Humb.
Obs. zool. pl. vin. et Tem. pl. col. 133 et 408.
Pl. 8. fi g. 2.
Noirâtre, une grande partie de l'aile cendfée, le collier soyeux et
blanc; le mâle, outre sa caroncule supérieure, qui est grande et sans
dentelures, en a une sous le bec comme un coq. Dans le premier âge,
cet oiseau est brun-cendré et sans collier. La femelle manque de caroncules,
et est tout entière d'un gris-brun. C'est l'espèce si fameuse par
l'exagération avec laquelle on parlait de sa taille; mais elle est seulement
un peu supérieure à celle de notre loemmer-geyer, dont le condor a aussi
les moeurs. Il habite les plus hautes montagnes de la Cordillière des
Andes, dans l'Amérique méridionale, et c'est l'oiseau qui s'élève le plus
haut.
(ï) M. Vieillot a changé ce nom eu zopilote ou gjpagtts.