OISEAUX
Le CINI ( Fring. serinus. Lin.), Eni. 668. 1. Naum. 123,
Olivâtre dessus, jaunât re dessous; tacheté de brun, une bande jaune
sur l'aile. Deux oiseaux des montagnes du midi de l 'Europe, à-peu-près
d e l a taille du tarin.
Le SERIN DES CANARIES [Fring. canaria. Lin.), Enl. 202. 1. i
Est plus grand, et sa facilité à multiplier en esclavage, ainsi que
l'agrément de son chant, l'ont répandu partout, et l 'on fait varier en
couleur a u point qu' i l est diffici l e de lui en assigner une primitive. Il se
mêle avec la plupart des autres espèces de ce genre, et produi t souvent
avec elles des mulets plus ou moins féconds, (l)
( i ) Parmi les oiseaux étrangers qui ne
peuvent se distinguer des linottes par aucun
caractère générique, nous mettons,
Fringilla lepido ;
Fr. tristis, enl, 202, a ;
Fr ictera, enl. 364 ;
Fr. nitens, enl. 224;
j?r. Senegslla, Vaili., Ois. cl*., pl. ix:
Fr. amandiva, enl. 115, 2 et 3 ;
Fr. granatina, enl. 109, 3 ;
Fr. Bengalus ;
Fr. angolensis, enl. 115 , 1 :
Carditelo cuculiata, Swins, Zool. III.
On en trouvera encore plusieurs espèces,
sous les noms d'astrili, de bengalis et de
sénégallis, dans l'ouvrage de M. Vieillot,
intitulé : Oiseaux chanteurs de la zone torride,
tels que les Pr. hicolor ; pl. ix.
Fr. truolor, pl. xx;
Fr. ci/icrea, 6;
Fr. coenilescens, 8 ;
Fr. melpoda, 7 5
Fr, •viridis, 4>
Fr. erytrhonotos, i4î
Fr quinticolor, i5 ;
Fr. T.ubiventris, (3 ;
Fr. frontalis ou Lox. frontalis, L 16 ;
Fr. guttata, 3 ;
Aj. Fring. mclanotis, Temm. col, 151, î ;
Fr. sanguinolenta, ib. 2 ;
Fr. polyzona, ib., 3 ;
Fr. ótoleucits, Temm. col. 269, 2, et 3;
Fr. simplex, LichtenstjCo!. 358;
Fr. lutea, id, còl. 365 ;
Fr. ornata, Pr. Max., col, 208.
Le prétendu Emberiza oryzìvora, enl.,
388, a aussi le même bec; mais les pennes
de sa queue raide et aiguë, le distinguent.
L'Emberiza oryzìvora forme le genre no-,
LiCHONYx du même naturaliste.
Voyez aussi les nombreuses fringilles caractérisées
par M. Ch. Bonaparte, Lycée de
New-Vork, I I ,déc„ i826,pag.xo6et suiv.
PASSERÇAUX.
LES VEUVES
(Vidua; Cuv.) (1); : \
PI. 34, «g- 3.
Sont des oiseaux d'Afrique et des Indes, à bec de linotte, quelquefois un
peu plus renfl é à sa base, qui se distinguent parce que quelques-unes des
pennes ou des couvertures supérieures de l eur queue sont excessivement
allongées dans les mâl e s . v2)
Il y a un p a s s age g r a d u e l (3) e t Sans interval l e assignabl e des l i n o t t e s aux
(1) On ne sait pourquoi Linnaîiis et
Gmeliu les ont associés aux bruans, sous
les noms de : Emberiza regia (enl. 8, 1);
Emit, serena (ib. 2);
Emb.paradisea 'enl. 194) ;
Emb. panayenûs (enl- 647) ï
F.mb. Iongicauda (a) (enl. 635).
Ajoutez Fringilla snperciliosa, Vieill.,
gai. 61.
Si ou ne laisse pas les veuves avec les
linottes, on ne peut les placer qu'avec les
gros-becs.
(a) La veuve à épaulettes ( V. longicauda)
n'a que les couvertures d'allongé; daus les
autres * ce sont des pennes.
N.B. VEmb principalis (Edw,, 270) et
Y Emb. vidua (Aldrov., Ornit. I I , $65) me
. paraissent le nième oiseau en différeus états
de plumage.
\.'Ei>jb.psittacea, 8el>. (, pl. lxvi, flg. 5,
n'est pas bien authentique. Vangoten'sis,
Salem., Or. 277; la Veuve chrysoptère,
Vieil!., Ois. ch. pl. xia,et le Lox. macroura,
enl. 283, 1, qui n'en diffère peut-être pas,'
ne soutpoiut des veuves, mais des gros-becs
ordinaires.
(3) Ce passage se fait, pour les espèces
que j'ai pu examiner, à-peu-près dans l'ordre
suivant, le bec grossissant toujours;
Loxià quadricolor(Ember.,L.) 101, 2, le
iiiêmeque le Gros bec longicone,'!"oium., col.;
L.'sanguinirostris, enl. 183, 2 ;
L. Molucca, enU ' i 3 g , 2 ; • •
L. variegata, Vieill. , r> 1;
L. punctulata, ibid., 1;
L. Naja, enl. 109, 1 ;
L striata, enl. i53, > ;
L. nilida. Vieil. 5o j
L. Malacca, enl. 1 3g, 3;
L. astrild., enl. 107, t. ;
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